Appel ACAT / Aufruf ACAT

NiÑOS DE LA TIERRA asbl. s’est déclaré solidaire de l’appel d’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) pour rendre attentif à la DISPARITION FORCÉE DE JULIA CHUÑIL, CHILI, DÉFENSEUR DES DROITS DE LA TERRE.

NIÑOS DE LA TIERRA asbl. hat sich mit dem Aufruf von ACAT (Christliche Aktion zur Abshaffung der Tortur) solidarisch erklärt um auf das ERZWUNGENE VERSCHWINDEN VON JULIA CHUÑIL, CHILE, VERTEIDIGERIN DER LANDRECHTE hinzuweisen. (deutscher Text weiter unten)

 

Julia Chuñil, Chile
Foto: Tirée de Nuit des Veilleurs
https://nuitdesveilleurs.fr/fr/victimes/julia-chunil/

Julia Chuñil Catricura, Chilienne mapuche de 72 ans, est une militante reconnue pour son engagement en faveur des droits humains et de l’environnement. Elle est une figure centrale de la communauté mapuche de Putreguel, située dans la commune de Máfil, dans la région de Los Ríos, au sud du Chili. Mère de cinq enfants et grand-mère de dix petits-enfants, Julia est l’une des principales dirigeantes mapuches de Putreguel. En tant que présidente de la communauté de Putreguel dans le secteur de Huichaco Sur, elle s’est illustrée par sa détermination à défendre les terres de sa communauté. Malheureusement, cette lutte a engendré des menaces de la part de propriétaires fonciers puissants désireux de lui confisquer ces terres. Julia défend une zone de 900 hectares que la communauté mapuche revendique comme son habitat ancestral. Son engagement pour la protection de son territoire est profondément enraciné dans l’histoire de la dépossession des terres mapuche, un sujet qui entraîne des répercussions douloureuses sur la culture et l’identité de ce peuple.

Une disparition troublante et préoccupante

Julia Chuñil a disparu le 8 novembre 2024. Ce jour-là, elle a quitté son domicile avec son chien pour surveiller son bétail dans un enclos situé à environ deux kilomètres. Depuis, aucune trace d’eux n’a été retrouvée et les recherches se sont révélées infructueuses. Ses proches n’excluent pas un acte criminel, car Julia a été la cible de menaces persistantes de propriétaires fonciers de la région, désireux de s’approprier les terres que sa communauté protège. Comme défenseur de l’environnement, Julia a subi des intimidations pour avoir refusé de quitter le territoire de la communauté mapuche de Putraguel, une terre ancestrale qu’elle préside. Elle a déjà été soumise à des pressions d’hommes d’affaires pour vendre et abandonner ses terres. En 2018, elle a mené une lutte pour la protection de 900 hectares de forêt indigène dans la commune de Máfil, ce qui a entraîné des intimidations de la part d’intérêts commerciaux. Ces faits sont documentés dans une plainte déposée par l’ONG Escazú auprès du par-quet régional de Los Ríos, publiée dans La Tercera et Fast Check le 11 décembre 2024. Plus de deux mois se sont écoulés sans qu’aucune information précise n’émerge concernant le sort de Julia Chuñil, ce qui laisse penser à une disparition forcée. Son cas met en lumière les défis auxquels sont confrontés les leaders mapuches dans un contexte de violence et de mépris de la part des autorités, ainsi que l’absence de réponses adéquates de la part du gouvernement. La situation de Julia est emblématique des luttes plus larges pour l’autonomie et le respect des droits des peuples autochtones au Chili.

La disparition forcée de personnes

La disparition forcée de personnes constitue une violation d’une série de droits fondamentaux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. Étant soustraites à la protection de la loi et arrachées à la société, les personnes disparues ou portées disparues sont à la merci de leurs ravisseurs, souvent torturées et constamment menacées de mort. Si elles survivent à ce cauchemar, elles peuvent souffrir pendant longtemps des conséquences physiques et psychologiques de cette forme de déshumanisation, ainsi que des brutalités et tortures qui l’accompagnent. Outre les disparus eux-mêmes, les membres de leur famille subissent également une lente torture mentale et sont, tout autant que les disparus, des victimes.

La disparition forcée a été inscrite dans la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées (2006), entrée en vigueur le 23 décembre 2010, ainsi que dans la Journée internationale des personnes disparues, célébrée depuis 2011 le 30 août. Cette année, la Veillée met à l’honneur trois personnes disparues provenant de trois continents différents.

Pour plus d’informations :

https://www.acatfrance.fr/actions/disparition-forcee-de-julia-chunil-defenseure-du-droit-de-la-terre-mapuche/htones au Chili.

Vous pouvez agir :

En écrivant au président de la République du Chili:

Lettre d’appel en Anglais en bas de page

MONSIEUR GABRIEL BORIC FONT

Président de la République du Chili

C/o Son excellence Madame Gloria Navarette

Rue des Aduatiques, 106

Etterbeek, 1040 Brussels

Vous pouvez aussi envoyer un email à echilebelgica@minrel.gov.cl,

la lettre d’appel et d’autres informations se trouvent sur www.acat.lu

 

 

Julia Chuñil, Chile
Foto: Entnommen von Nuit des Veilleurs
https://nuitdesveilleurs.fr/fr/victimes/julia-chunil/

Julia Chuñil Catricura, eine 72-jährige Mapuche aus Chile, ist eine anerkannte Aktivistin für Menschenrechte und Umweltschutz. Sie ist eine zentrale Figur der Mapuche-Gemeinschaft in Putreguel, das in der Gemeinde Máfil in der Region Los Ríos im Süden Chiles liegt. Als Mutter von fünf Kindern und Großmutter von zehn Enkelkindern ist Julia eine der führenden Mapuche-Anführerinnen von Putreguel. In ihrer Funktion als Präsidentin der Gemeinschaft von Putreguel im Sektor Huichaco Sur hat sie sich durch ihren entschlossenen Einsatz für den Schutz des Landes ihrer Gemeinschaft hervorgetan. Leider hat dieser Einsatz dazu geführt, dass sie Drohungen von mächtigen Großgrundbesitzern erhielt, die sich das Land aneignen wollen. Julia verteidigt ein Gebiet von 900 Hektar, das die Mapuche-Gemeinschaft als ihr angestammtes Territorium beansprucht. Ihr Engagement für den Schutz dieses Gebietes ist tief in der Geschichte der Enteignung der Mapuche verankert – ein Thema, das schmerzhafte Auswirkungen auf die Kultur und Identität dieses Volkes hat.

Ein beunruhigendes und alarmierendes Verschwinden

Julia Chuñil wird seit dem 8. November 2024 vermisst. An diesem Tag verließ sie ihr Haus gemeinsam mit ihrem Hund, um das Vieh auf einer etwa zwei Kilometer entfernten Weide zu kontrollieren. Seither fehlt von beiden jede Spur, und die Suche blieb erfolglos. Ihre Angehörigen schließen ein Verbrechen nicht aus, da Julia wiederholt Drohungen von Großgrundbesitzern in der Region erhalten hatte, die sich das Land der Gemeinschaft aneignen wollen. Als Umweltschützerin wurde Julia eingeschüchtert, weil sie sich weigerte, das angestammte Territorium der Mapuche-Gemeinschaft Putreguel zu verlassen – ein Gebiet, dessen Vorsitz sie innehatte. Sie wurde bereits zuvor von Geschäftsleuten unter Druck gesetzt, ihr Land zu verkaufen und aufzugeben. Im Jahr 2018 führte sie einen Kampf zum Schutz von 900 Hektar indigener Wälder in der

Gemeinde Máfil, was ebenfalls zu Einschüchterungen durch wirtschaftliche Interessengruppen führte. Diese Vorfälle wurden in einer Anzeige dokumentiert, die von der NGO Escazú bei der regionalen Staatsanwaltschaft von Los Ríos eingereicht und am 11. Dezember 2024 in den Medien „La Tercera“ und „Fast Check“ veröffentlicht wurde.

Mehr als zwei Monate sind seitdem vergangen, ohne dass konkrete Informationen über das Schicksal von Julia Chuñil ans Licht kamen, was auf ein mögliches erzwungenes Verschwinden hinweist. Ihr Fall wirft ein Schlaglicht auf die Herausforderungen, denen sich Mapuche-Führungspersönlichkeiten angesichts von Gewalt und Missachtung durch die Behörden stellen müssen, ebenso wie auf das Fehlen angemessener Reaktionen seitens der Regierung. Julias Situation steht exemplarisch für den breiteren Kampf um Autonomie und die Anerkennung der Rechte indigener Völker in Chile.

Das Verschwindenlassen von Menschen

Das Verschwindenlassen von Menschen stellt eine Verletzung einer Reihe von Grundrechten dar, die in der Allgemeinen Erklärung der Menschenrechte verankert sind. Da sie dem Schutz des Gesetzes entzogen und aus der Gesellschaft herausgelöst wurden, sind verschwundene oder vermisste Personen ihren Entführern ausgeliefert, werden oft gefoltert und sind ständig vom Tod bedroht. Wenn sie diesen Albtraum lebend überstehen, können sie lange Zeit unter den physischen und psychischen Folgen dieser Form der Entmenschlichung und den damit einhergehenden Brutalitäten und Folterungen leiden. Neben den Vermissten selbst erleiden auch die Familienangehörigen von diesen ebenfalls eine langsame mentale Folter und sind ebenso Opfer wie die Verschwundenen.

Das Verschwindenlassen wurde im Internationalen Übereinkommen zum Schutz aller Personen vor dem Verschwindenlassen (2006), das am 23. Dezember 2010 in Kraft trat, und im 30. August, dem Internationalen Tag der Verschwundenen, der seit 2011 begangen wird, festgeschrieben. Die Veillée in diesem Jahr hat als Schwerpunkt drei Verschwundene aus drei verschiedenen Kontinenten.

Für weitere Informationen:

https://www.acatfrance.fr/actions/disparition-forcee-de

julia-chunil-defenseure-du-droit-de-la-terre-mapuche/

Sie können handeln:

Indem Sie an den Präsidenten der Republik Chile schreiben:

Appelbrief weiter unten in Englisch

HERRN GABRIEL BORIC FONT

Präsident der Republik Chile

z. Hd. Ihrer Exzellenz Frau Gloria Navarette

Sie können auch eine Email an

echilebelgica@minrel.gov.cl schicken,

den Appelbrief und weitere Informationen finden Sie auf www.acat.lu

 

(To be completed by the sender)

Surname:

First name:

Address:

 

Subject: URGENT APPEAL CONCERNING THE DISAPPEARANCE OF JULIA CHUÑIL

 

Mr President of the Republic,

Following information received from ACAT Luxembourg, I am writing to express my deep concern about the situation of Julia Chuñil, an environmental defender and well-known figure in the fight to protect indigenous lands, who has been missing since 8 November 2024. This alarming situation, which remains unresolved, raises serious questions about the safety of human rights and environmental defenders.

A well-known figure in the Mapuche community of Putreguel, in the Los Ríos region. Her commitment to protecting her community’s ancestral lands has made her a target of repeated threats from powerful landowners. Despite these threats, Julia has continued to defend the rights of her people, a testament to her courage and determination.

Since her disappearance, the search for her has made no progress, and the lack of any concrete response from the authorities is worrying. Julia’s relatives fear that she has been the victim of a criminal act, and it is imperative that the Chilean government take immediate action to find Julia and guarantee the safety of environmental defenders.

I urge you, Mr President, to order a thorough and transparent investigation into this case. It is essential that the Chilean authorities respect their international human rights commitments, particularly with regard to the protection of environmental defenders. Julia’s situation is emblematic of the broader struggles for autonomy and respect for the rights of indigenous peoples in Chile.

I thank you for your attention to this urgent request and hope that you will act swiftly to shed full light on Julia Chuñil’s disappearance. The international community is waiting for concrete action to guarantee the safety and rights of environmental defenders in Chile.

I trust that you will act quickly.

With respect,

 

This letter is addressed to:

President of the Republic of Chile

MR GABRIEL BORIC FONT

 

C/o Her Excellency Mrs Gloria Navarette

Rue des Aduatiques, 106

Etterbeek, 1040 Brussels

The letter has to be franked at 1,70 €.

 

You can also send an email to the President of the Republic

of Chile MR GABRIEL BORIC FONT via

C/o Her Excellency Mrs Gloria Navarette echilebel-gica@minrel.gov.cl

The appeal letter and further information can be found at www.acat.lu

 

ACAT Luxembourg is a politically neutral and independent human rights organisation affiliated to the International Federation of ACAT (FIACAT), which has consultative status with the United Nations, observer status with the African Commission on Human and Peoples’ Rights and participatory status with the Council of Europe.

 

EIN EHRENBAUM FÜR KAROLINE

UN ARBRE D’HONNEUR POUR KAROLINE (traduction en français ci-dessous)

Auf Initiative der früheren Freiwilligen von Cristo Vive Europa wurde zum 80. Geburtstag von Schwester Karoline Mayer die Baumpflanzaktion „80 Bäume für Karoline“ ins Leben gerufen: 80 neu gepflanzte Bäume in Bolivien, Chile, Peru und überall da, wo Karoline Menschen begeistert hat. Ganz klar, dass Niños de la Tierra sich daran beteiligen sollte.

So wie Karolines Lebenswerk soll der Baum Wurzeln schlagen und Früchte bringen.

Der Entschluss war im Vorstand schnell getroffen, nur bei der Umsetzung in die Tat gab es eine Menge unbeantworteter Fragen. Jean-Paul hatte die blendende Idee unsere Freunde der Bettemburger Umweltorganisation „Natur an Ëmwelt“ zwecks Hilfestellung zu kontaktieren. Hier wurde die Idee mit Begeisterung aufgenommen, man wollte die Sache gemeinsam durchziehen, ja sie wollten alles Notwendige in die Wege leiten und koordinieren. Am Samstag, den 27. Mai sollte die Aktion starten. Wir NITIs* trafen um 10.00 Uhr im „Bongert Altenhoven“ in Bettemburg, dem flächenmäßig größten Obstgarten Luxemburgs, ein.

Eugene Conrad von „Natur an Ëmwelt“ hatte den Baum, einen Walnussbaum, sowie sämtlich notwendigen Gerätschaften und Material im Anhänger. Mit Hilfe von Roby Biever war die Pflanzgrube schon ausgehoben worden. Michelle Biever zeigte uns den Weg zur Pflanzstelle.

Da gab es allerdings ein kleines Problem: Anwesend war auch Stier Maxi, ein – den Aussagen von „Natur an Ëmwelt“ nach – völlig harmloser aber darum imposanterer Bulle, der, von seiner anscheinend angeborenen Neugier geleitet, auf uns zukam und uns vorerst den geordneten Rückzug antreten ließ. Nach mehreren missglückten Ablenkungsversuchen gelang es uns dann doch schließlich den Ort des Geschehens zu betreten.

Hier konnten wir dann tatkräftig bei der Pflanzaktion mithelfen: Baum einpflanzen, Stützpfähle einrammen, Schutzgatter befestigen und zum Schluss kräftig angießen.

Das Ganze wurde mit einem sympathischen Umtrunk beendet.

Hervorzuheben sei auch noch, dass „Natur an Ëmwelt“ sämtliche Unkosten dieser Aktion übernehmen wollte.

Wir von NITI sollten für eine angemessene Erinnerungsplakette, die auf die Besonderheit dieses Baumes hinweisen sollte, sorgen. 

Diese Plakette wird am kommenden 13. Juni von Karoline persönlich enthüllte werden.

* Die NITI-Delegation bestand aus Julie Kipgen, Jean-Paul Hammerel, Marie-José und Marcel Kohn, Rose und Georges Ludwig, Gabi Stoos und Gabi Wewer.

Spendenaufruf – appel aux dons

Angesichts der alarmierenden und sogar katastrophalen Gesundheitssituation in vielen Städten und Regionen Boliviens, Chiles und Perus und angesichts der sozialen Lage großer Teile der Bevölkerung – kleine Gelegenheitjobs, ungelernte Arbeitskräfte, Straßenhändler – ohne soziale Sicherheit oder ein reguliertes Gesundheitssystem sind viele Menschen nach drei Monaten Ausgangssperre / Quarantäne finanziell am Boden und müssen Tag für Tag kämpfen, um die Grundbedürfnisse ihrer Angehörigen zu gewährleisten.


Aus diesem Grund richten wir diesen Spendenaufruf an Sie, um unseren Partnerverbänden bei der Unterstützung der Bedürftigsten und Schwächsten zu helfen.  


Bitte versehen Sie Ihre Spenden an unser CCPL LU75 1111 0897 7348 0000 mit dem Zusatz: „don covid-19“.

Vielen Dank für Ihr Engagement

 

Vu la situation sanitaire alarmante voir catastrophique (lire les articles précédents) dans maintes villes et régions de Bolivie, du Chili et du Pérou et vu la situation sociale d‘une grande partie de la population – petits emplois d‘occasion, travailleurs non qualifiés, commerce informel – sans sécurité sociale ni système de santé réglementé, beaucoup de gens sont, après trois mois de confinement/quarantaine, financièrement à bout et
doivent lutter au jour le jour afin d‘assurer les besoins élémentaires de leurs proches.

C‘est pourquoi nous vous adressons cet appel aux dons pour accompagner nos associations partenaires à soutenir les plus nécessiteux et les plus vulnérables.

Veuillez munir vos dons à notre CCPL LU75 1111 0897 7348 0000 de la mention „don covid-19“.

Merci pour votre engagement

Aktioun Patenschaften fir d’EPA

Hëlleft de Kanner a Jugendlechen vu Viña del Mar am Chile zu enger musikalescher Ausbildung

duerch eng Patenschaft vun 30 €/Mount.

Merci

Den David Hoffmann, Lëtzebuerger Student a Museker, huet 2016 d‘ Décisioun geholl, no senger Première ee Joer an de Chile an d’ “Escuela Popular de Artes” (EPA) an engem aarme Quartier vu Viña del Mar am Chile als Museksproff schaffen ze goen. Am August 2017 huet hien dunn säi Fräiwëllege Joer an der EPA ugefaang. Zäitgläich huet hien “The Marimba Project” lancéiert a Suen gesammelt, fir der EPA eng Marimba ze kafen, en eigentlech ursprénglech südamerikanescht Instrument, wat d‘ Schoul bis dohinn nach net hat. Dank der Ënnerstëtzung vu ganz ville Leit konnt hien domat 2017-2018 ëmmerhin 8 Schüler an dësem Instrument Course ginn.

Den David schreift Enn Juni 2018: An e bësse méi wéi engem Mount geet dës onbeschreiflech Experienz (mäi Fräiwëllege Joer) fir mech op en Enn. Dofir wollt ech nach ee kuerzen Témoignage ginn, fir eventuell Verschiddener vun Iech zu enger Patenschaft ze iwwerzeegen.

Réischt de leschte Weekend hu mir hei an der EPA de “Programa de Derechos a la Educación Artística” lancéiert. An engem Land wou praktesch all ëffentlech Servicer privatiséiert sinn, ass et fir vill Famillen net méiglech, nieft der Schoul nach en Accès zur Musek ze bezuelen. Och an der EPA, wou d’ Aschreiwungskäschten just héich genuch sinn, fir den normalen Fonctionnement ze garantéieren, sinn et der nach vill, déi d’ Suen net zesummen kréien. Mat Ënnerstëtzung aus dem Ausland, Patenschaften, villem gudde Wëllen vun de Proffen an der administrativer Équipe – a säit kuerzem och der Hëllef vum chilenesche Kulturministère – ass et méiglech, méi wei 70% vun de Schüler Stipendien unzebidden.

Ech si stolz, kënnen ze soen, dass ech konnt e Joer mat enger Équipe schaffen, déi fir e minimale Salaire all Dag d‘ Recht op kulturell Bildung verdeedegt. Ech si frou, ze gesinn, datt ech dat, wat ech während 15 Joer zu Lëtzebuerg an op anere Plazen an der Musek geléiert hunn, hei mat 130 Schüler konnt deelen. Fir mech gouf et näischt méi Schéines ze gesinn dëst Joer wéi meng Schüler, déi sech op musikaleschen a sozialem Niveau weiderentwéckelt hunn. Dat ultimatiivt Beispill ass deen immense Grupp vum “Orquesta Latinoamericana”, deen am Hierscht d‘ lescht Joer duerch Däitschland a Lëtzebuerg getourt ass.

D‘ Musek kann enorm vill beweegen, wat am Chile mat Artisten wéi dem Violeta Parra an dem Victor Jara scho méi wéi eng Kéier bewise gouf. D’EPA ass eng Plattform, wou am Moment 130 Schüler Instrumenter, ënnert anerem d’Marimba, kenne léieren. An net nëmmen dat, hinnen gëtt e favorabele Kontext gebueden, wou si sech op allen Niveauen kënnen entwéckelen.

 

CCPL: IBAN LU75 1111 0897 7348 0000 vun Niños de la Tierra
mat dem Vermierk «Patenschaft EPA»

Gelungenes Abschlusskonzert

Im Rahmen des Schüleraustauschs der Escuela Popular de Artes Achupallas, Viña del Mar, Chile, des Conservatoire du Nord Ettelbrück, der regionalen Musikschule Echternach und  des Lycée Classique Echternach

fand letzten Samstag im Trifolion Echternach das krönende Finale mit begeisteten  Musikern und ebenso euphorischem Publikum statt.

 

 

 

Musik als Lebenschance?

Besuch chilenischer Musikschüler in Luxemburg

Zu diesem Thema berichten wir nicht zum ersten Mal auf diesen Seiten. In wenigen Wochen bekommt das Thema jedoch eine neue Aktualität, wenn 10 chilenische Musikschüler mit ihren Lehrern, im Rahmen eines kulturellen Austauschprojektes, uns nach Luxemburg besuchen kommen. Schon jetzt üben Musikschüler aus der Escuela Popular de Artes in Viña del Mar/Chile, aus dem Conservatoire du Nord Ettelbrück, aus der Musikschule Echternach, des Jugendorchesters “Harmoniechen Bettemburg” und des Primanerchouer des “Lycée classique d’Echternach” individuelle und gemeinsame Musikwerke, um Konzerte mit chilenischen und luxemburgischen Schwerpunkten in der Woche vom 22. bis 29. Oktober 2017 zu geben (siehe Programm hier oben).

Dieses Austauschprojekt steht auch für den Erfolg luxemburgischer Entwicklungshilfe. Die Escuela Popular de Artes wurde 1998 im Armenviertel Achupallas/Viña del Mar/Chile von Michaela Weyand, einer deutschen Sozialarbeiterin und ihrem Mann Eduardo Cisternas, einem chilenischer Musiker, gegründet. Alles begann mit Musikunterricht für ein paar Jugendliche in einer Holzhütte. Später wurde ein Grundstück für eine „richtige“ Musikschule mit Hilfe Luxemburger Spenden und staatlichen Kooperationsgeldern gekauft. In einem weiteren Schritt wurde gebaut, am Anfang mit deutscher (Kindernothilfe Duisburg), dann mit Luxemburger Finanzhilfe. Seit 1998 besuchen ca. 100 Schüler regelmäßig die Escuela Popular de Artes, die zu einem soziokulturellen Zentrum des Armenviertels geworden ist. Ziel war es auch, Kindern und Jugendlichen in einem tristen Armenviertel mit vielen sozialen Problemen – Arbeitslosigkeit, Drogen, Armut, … – ein positives Angebot zu machen, welches ihr Leben nachhaltig beeinflussen sollte: Musik als Lebenschance!

Obwohl Niños de la Tierra im Laufe der Zeit viel Interesse wecken und viele Spenden für diese Projekt sammeln konnte, wurde das Konzept, Entwicklungszusammenarbeit mit Kultur zu verbinden, nicht immer verstanden. Kann man existentielle, gesundheitliche oder soziale Probleme mit Musik lösen? Sind hier die richtigen Prioritäten im Spiel? Musik ist eine universale Sprache aber kein universales Mittel zur Bekämpfung von Problemen. Obwohl?

Manfred Lütz meint:
“Musik! Nichts übersteigt so sicher und selbstverständlich die rein materielle Basis unserer Existenz wie Musik. Selbst in äußerster Verzweiflung kann Musik uns über den Moment hinausheben – nicht gleich zu Gott, aber wenigstens weg von einer simplen Sicht der Dinge, die nur Messbares, Wiegbares, Betastbares kennt also nur Physik und Chemie, Verwesung und Würmer zu sehen vermag.”

Und Eduardo Cisternas sagt:
“Ich gehöre zu der Generation in Chile, die als Jugendliche gegen die Diktatur gekämpft haben. Die Kultur war für uns ein wichtiges Mittel, um die Demokratie zurückzugewinnen.”

Musik kann trösten, Freude machen, Euphorie erzeugen, zur “Befreiung” beitragen. Musik ist Gefühl und sehr oft Gemeinschaft, weil man sie zusammen spielt und sie zusammen hört. Musik wird dann auch Motivation, ein hohes Gut in einem Armenviertel, in einer perspektivlosen Umgebung, die nach unten zieht, deprimiert, das Leben schwierig macht.

Darüber hinaus ist das Erlernen eines Instrumentes keine Zeitvergeudung. Musik fordert Disziplin und fördert Intelligenz. Beides kann man im Leben gut gebrauchen.

Musikalisch hat Chile einiges zu bieten. Zu den weltweit bekannten Musikern gehören Violeta Parra, Víctor Jara, die Musikgruppen Illapu, Inti Illimani und Quilapayún. Zu den bedeutendsten Komponisten Chiles gehören Alejandro Fernando Amenábar Cantos und Pablo Garrido Vargas. Eines der größten Musikfestivals in Chile ist das International Song Festival in Viña del Mar. Als musikalisch herausragend, muss die Nueva Canción Chilena angesehen werden, weil mit ihr die Musik eine zentrale politisch gesellschaftliche Position einnimmt. Als Begründerin gilt Violeta Parra, die, wie Víctor Jara auch, mit Aufnahmegerät und Notizheften in die Dörfer ging und die mündlich überlieferten Lieder der Landbevölkerung sammelte. Im Laufe der Jahre kamen über 3.000 Lieder zusammen, auf deren Basis sie ihre ersten Schallplatten veröffentlichte. Diese Songs beschrieben den Alltag der ärmeren Bevölkerungsschichten und gaben der Arbeiterbewegung eine Stimme. Die Nueva Canción Chilena wurde zu einer gesellschaftlichen Bewegung, welche die Wahl Salvador Allendes zum Präsidenten unterstützte. Der Sturz Allendes und der Beginn der Diktatur Pinochets 1973 bedeuteten das Aus für die Nueva Canción. Viele Musiker ließen ihr Leben, darunter auch Víctor Jara.

Der gesellschaftliche Einfluss von Musik und Kultur in jeglicher Form ist also nicht zu unterschätzen und gerade in der Auseinandersetzung mit der Musikgeschichte Chiles können wir in Luxemburg Aspekte von Kultur entdecken die in unseren schönen Kulturbauten oft unterbelichtet bleiben.

Heute ist die rhythmische lateinamerikanische Musik oft Ausdruck von Lebensfreude und lädt zum Tanzen ein. Und es ist eher diese Art von Musik, welche unsere chilenischen Musikschüler im Gepäck haben werden. Das Abschlusskonzert in Echternach wird ein Fest werden. Herzlich willkommen am 28. Oktober im Trifolion.

Am 19. Mai dieses Jahres haben wir 30 Jahre Niños de la Tierra/Chiles Kinder mit mehr als 180 Freunden gefeiert. Es bleibt zuerst einmal eine sehr schöne Erinnerung und das Gefühl, anerkannt und unterstützt zu werden in dem, was wir tun. Alberto Caicedo und seine Frau Jeanne Schmartz haben den Abend mit gefühlvoller lateinamerikanischer Musik begleitet und den Auftakt gemacht mit dem Lied „Gracias a la Vida“ von Violeta Parra, das im Laufe der Zeit so etwas wie die Hymne der Nitis geworden ist. Mich persönlich hat das berührt. Es bleibt dann auch Dankbarkeit, nicht nur wegen des Liedes, sondern überhaupt für die Möglichkeit Entwicklungszusammenarbeit zu betreiben, in und mit einem Team von Freunden, Seelenverwandten.

Wir hatten versucht unsere Arbeit etwas auf den Prüfstand zu stellen, indem wir im Rundtischgespräch gefragt hatten: Was haben die 30 Jahre Entwicklungszusammenarbeit der Nitis gebracht? Die Kritikfähigkeit, mit der wir dieses Thema angegangen sind, führt auch zur Erkenntnis, dass wir diese Frage nicht abschließend beantworten konnten. Eine erstaunliche Zahl aber war mir bis dato noch nicht bekannt: Schwester Karoline erwähnte, dass die Hilfe von Niños de la Tierra in den 30 Jahren rund 400.000 Menschen in Chile erreicht hat. Bei aller Vorsicht mit Statistik wird diese Zahl doch – zumindest in meinem Kopf – bleiben.

Soziale Gerechtigkeit, als Leitwert der Nitis, wird auch bleiben, allerdings erweitert durch das richtig verstandene Konzept der nachhaltigen Entwicklung. Unsere Entwicklungszusammenarbeit kann nur nachhaltig sein, wenn sie vor allem versucht, soziale Gerechtigkeit zu erreichen.

In diesem Sinne: Wir bleiben … am Ball.

Marco HOFFMANN, Präsident von Niños de la Tierra