PEROU : Un pays en crise politique souffre de la violation des droits de l’homme et des conséquences sociales de l’ingouvernabilité.

 

Ana María Galiano G. (FCVPERÚ)/Apr.2023

Le Pérou, l’un des pays qui possède une infinité d’attractions culturelles et une biodiversité impressionnante, ainsi qu’une gastronomie réputée et appréciée dans le monde entier, souffre malheureusement actuellement d’une profonde crise politique et sociale. En raison des changements constants de présidents, certains persécutés par la justice, d’autres actuellement emprisonnés pour les scandales honteux de corruption et d’impunité impliquant des politiciens traditionnels, des membres du congrès, ainsi que des autorités liées au dictateur Alberto Fujimori et à sa fille Keiko qui a été candidate à la présidence à plusieurs reprises. Bien que Keiko n’ait pas obtenu le succès escompté lors des élections présidentielles, elle a obtenu la majorité des sièges au congrès dans le cadre d’alliances avec les partis de droite. Cette situation a été mise à profit par la fille de Fujimori et ses partisans qui, par des manœuvres louches, ont déstabilisé le gouvernement de plusieurs présidents qui étaient en concurrence électorale avec elle. Parmi eux, l’enseignant rural et paysan Pedro Castillo, originaire d’une petite ville très pauvre et oubliée par le pouvoir, sans services sanitaires de base ni possibilités de développement. Castillo, qui a remporté les élections présidentielles de 2021, a surpris à la fois la population et ses adversaires. Avec lui, un espoir prometteur surgit pour les peuples oubliés du Pérou, en particulier pour les indigènes et les paysans qui ont toujours attendu un véritable changement avec de meilleures opportunités de développement social et humain. Espoir éveillé par la campagne électorale de Castillo de reécrire sinon de réformer la Constitution. Pour cette raison, étant paysan et d’origine humble comme eux, ils ont mis leur confiance en Pedro Castillo pour l’élire comme Président. Cependant, cette promesse de changement est une menace pour les hommes d’affaires irresponsables et les politiciens dépourvus d’éthique et de solvabilité morale qui, pendant des années, ont accru leur richesse par des actes de corruption à tous les niveaux du gouvernement qui ont porté atteinte non seulement au bien commun de la nation, mais qui ont causé une méfiance généralisée vis à vis des politiciens aussi bien que des fonctionnaires de l’État.

Une des conséquences de ces manipulations frauduleuses sont les dommages à l’environnement par la pollution des rivières due à l’exploitation minière illégale, l’abattage aveugle des forêts etc. D’un autre côté les autorités ont totalement négligé de résoudre les besoins réels et les plus ressentis de la population: assurer des services de santé pour tous ainsi qu’une éducation de qualité, réduire les taux d’extrême pauvreté qui augmentent en raison de l’impact de la pandémie mondiale, améliorer les conditions de vie et la capacité de production des agriculteurs, réduire les taux croissants de violence contre les femmes et les enfants dans la famille, éradiquer le féminicide, la traite des êtres humains, améliorer les services Internet et la connectivité, améliorer les routes et les itinéraires de transport… Face à cela, Castillo a été un espoir réel pour le peuple oublié et négligé.

Mais ses adversaires ont réussi à déstabiliser son gouvernement avec une infinité d’accusations de corruption sans preuves et plusieurs votes de défiance qui l’ont conduit à dissoudre le congrès. Cette tentative téméraire a été immédiatement condamnée par l’ensemble des responsables politiques, y compris ses alliés. Sa destitution pour « incapacité morale » a été approuvée par 101 des 130 parlementaires. Il a été mis en détention et la vice-présidente Dina Boluarte – du même parti que Castillo! – a été élue présidente pour le reste de la période législative.

Après la chute de Castillo le 7 décembre, il y a eu une explosion sociale immédiate de mécontentement et d’indignation massive, principalement parmi la population rurale ; les paysans, les indigènes, les mères avec leurs bébés sur le dos, les travailleurs, les étudiants, les organisations sociales de différentes régions du pays se sont levés et sont descendus dans les rues des principales villes et ont marché vers Lima, la capitale, à partir de leurs villages ; Les protestations et les marches sociales partent du Sud, de la campagne à la ville, ces manifestations expriment le rejet retentissant du congrès et du nouveau président dont la fonction échappe en tous points au cadre légal, elle n’est pas légitime. Face à ces revendications, le gouvernement de D. Boluarte a réagi avec une violence et une cruauté extrêmes, déclarant l’état d’urgence sur tout le territoire national, suspendant les droits de réunion, la liberté de circulation et d’autres droits civils. Les marches sociales étaient totalement pacifiques, mais elles n’avaient pas de représentants ou d’interlocuteurs visibles parce qu’elles ont été immédiatement persécutées et accusées d’être des terroristes et immédiatement emprisonnées sur la base de fausses accusations K. Fujimori avait infiltré ces marches avec des personnes violentes payées pour provoquer la police et l’armée, manipulant ainsi le sens pacifique des marches sociales et les faisant passer pour violentes ; sournoisement, les partis traditionnels alliés à Boluarte et à la majorité du Congrès ont mis en œuvre des manœuvres antidémocratiques pour faire face aux protestations sociales de la population en général, qui, au fil des jours, se sont radicalisées avec la fermeture totale des voies de transport et le déplacement massif de la population vers la ville de Lima.Cette situation a provoqué la hausse des prix des aliments, des médicaments, du carburant et d’autres produits de première nécessité ; une situation provoquée par le gouvernement de Boluarte lui-même, générant ainsi une spéculation sur les prix par l’accumulation d’aliments et de produits qui divisent la population en général, certains en faveur des manifestations et d’autres contre, révélant ainsi des confrontations entre la population avec un comportement honteux et scandaleux des riches contre les pauvres, exprimant leur mépris pour la condition indigène avec des insultes racistes et une infinité de maltraitances. Dans le cas de la ville de Cusco, les hommes d’affaires dédiés au tourisme, voyant leurs affaires affectées par les manifestations, organisent des marches camouflées pour la paix, montrant des attitudes de supériorité avec des agressions verbales et physiques, démontrant leur mépris et leur haine pour les paysans et les indigènes, exigeant qu’ils retournent dans leurs villages et insistant sur le fait qu’ils n’ont pas le droit de manifester. D’autre part, la population en général soutient les protestations sociales en fournissant des aliments, de l’eau, des médicaments, de l’argent, des vêtements chauds pour que les frères et sœurs paysans puissent se nourrir et passer la nuit sur les places de la ville. Cependant, le gouvernement de Boluarte réagit avec violence et cruauté: les militaires et la police affrontent les protestations en utilisant des armes mortelles avec des tirs directs pour tuer les manifestants, causant mort et blessures à des personnes innocentes qui n’avaient rien à voir avec les protestations violentes, y compris des mineurs. Depuis le début de la crise sociale en décembre jusqu’en mars 2023, environ 70 personnes ont été tuées et plus de 1500 blessées à la suite de la répression du gouvernement actuel.

À tel point qu’une Commission internationale des droits de l’homme est intervenue qui a mis en évidence les exécutions extrajudiciaires, la torture de manifestants, les détentions illégales et un harcèlement récurrent des personnes, des organisations sociales et des familles qui soutiennent les manifestations dans l’espoir d’un meilleur bien-être pour tous. La violation des droits de l’homme est évidente avec l’intervention totalement biaisée et politisée d’un système judiciaire infiltré par la corruption.

Au moment où nous écrivons cet article, il semble que cette protestation sociale ait échoué ; cependant, la ville de Puno continue de lutter, ainsi que la ville de Cusco, les provinces et d’autres régions du Pérou ; le peuple, à l’intérieur, continue de s’organiser pour reprendre la juste revendication du mécontentement général vis à vis d’un congrès et d’un État qui ne le représentent pas:  Ils attendent qu’ils s’en aillent TOUS ! Tant la présidente que les parlementaires. Pour la population en général, la confiance dans les politiciens est perdue, qu’ils soient de gauche ou de droite, les partis politiques sont affaiblis. Reste l’espoir d’une nouvelle Constitution.

„Le Puma (le peuple) se repose pour reprendre des forces et rugir à nouveau“, disent certains frères et sœurs paysans.

Dans un même temps, alors que les peuples du Sud se battaient en mars, au Nord du Pérou, dans plusieurs villes et à Lima, un phénomène est apparu comme conséquence du réchauffement climatique: le cyclone Yaku, provoquant des pluies torrentielles avec débordement incontrôlable des rivières qui ont tout emporté sur leur passage. Des milliers de familles ont subi la perte de leurs maisons et de leurs biens, les paysans ont complètement perdu leurs récoltes à cause de cette catastrophe naturelle. Malheureusement, face à cette catastrophe et à la souffrance humaine, le gouvernement, ses autorités et ses députés ne sont pas capables de répondre efficacement aux besoins des populations touchées; leur principal intérêt est de s’accrocher au pouvoir à tout prix, ce qui génère un plus grand mécontentement et des sentiments d’impuissance et d’indignation au sein de la population en général. Alors que dans le Sud, des sécheresses prolongées dues au manque de précipitations ont déjà affecté les cultures, l’impact de ce phénomène climatique laisse présager une période complexe et inquiétante à court terme, liée à une augmentation de la pauvreté et de la sécurité alimentaire. Une période de famine approche sûrement en raison de la faible production alimentaire, c’est ce que prédisent les hommes et les femmes de la campagne.

La démission de Boluarte, la fermeture du Congrès et l’espoir d’une nouvelle Constitution restent dans les esprits.

 

COMPTE RENDU

DE LA 36e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE NIÑOS DE LA TIERRA a.s.b.l.

(anc.CHILES KINDER a.s.b.l

28 mars 2023 à 20h00

 

  1. ALLOCUTION DU PRÉSIDENT

Monsieur Marco Hoffmann souhaite la bienvenue aux sympathisants de l’ONG parmi lesquels Monsieur Jean-Marie Jans, échevin et représentant du bourgmestre; Madame Josée Lorsché, échevine ; Monsieur Roby Biwer, conseiller et président de « Beetebuerg hëlleft » ; Monsieur Guy Frantzen, conseiller et trésorier de « Beetebuerg hëlleft »; Monsieur Patrick Hutmacher, conseiller ; Monsieur Michel Waringo, conseiller, les ex-volontaires de notre ONG Toni Schweich et Lydie Hoffmann; notre réviseuse de caisse Madame Michèle Biwer; Romy Hutmacher et Nico Bodry de l’ONG « OGBL solidarité syndicale » et Mme Maggy Menné, ex-présidente de l’ONG « Aide au Vietnam ».

Le président rappelle brièvement ce qui a été réalisé au cours des 35 dernières années par l’ONG « Niños de la Tierra » anciennement « Chiles Kinder ». +/- 9.000.000 euros ont été investis dans des projets cofinancés, dont 3.000.000 euros provenant de nos donateurs, au total 71 projets cofinancés réalisés dans les 3 pays cibles Bolivie, Chili et Pérou. En plus un montant de +/-1.700.000 euros a été investi dans des projets non cofinancés par l’Etat.

28 voyages de projets ont été faits, 121 infos envoyés (régulièrement 4 par an ces dernières années). Pendant toutes ces années, l’ONG a pu investir tous les dons directement dans les projets, car les frais administratifs sont couverts par un petit budget du ministère. L’ONG fonctionne avec une équipe d’une douzaine de membres ; en tout 28 bénévoles ont fait partie de l’ONG plus ou moins longtemps au fil des 35 années. Il y a eu 3 présidents, Michel Schaack de 1987 à 2013, Claude Schweich de 2013 à 2016 et Marco Hoffmann depuis 2016. Weiterlesen

NEUES PROJEKT IN BOLIVIEN – NOUVEAU PROJET EN BOLIVIE

B024 Stärkung von „Vivir Bien“ (gut leben) in 7 Gemeinden nördlich von Cochabamba

en français Renforcer le  „Vivir bien“  dans 7  communautés au nord de Cochabamba

2022 – 2025
Partner: Fundación Cristo Vive Bolivia
Budget: 283.592,80 € (auf 3 Jahre) vom Luxemburger Staat co-finanziert

Die Fundación Cristo Vive Bolivia (FCVB – vor mehr als 23 Jahren von Sr. Karoline Mayer gegründet) ist einer der vertrauten Partner von Niños de la Tierra asbl. in seiner Entwicklungshilfearbeit in Bolivien. Seit mehr als 12 Jahren unterstützt unsere NGO die Einsätze des FCVB in Tirani und in den umliegenden Gemeinden nördlich der Großstadt Cochabamba. Die betroffenen Gemeinden sind seit langem mit vielen Schwierigkeiten konfrontiert, die ihre Entwicklung hin zu einem „guten Leben“ behindern, welche jedoch in den Zielen verankert sind, die der Plurinationale Staat Bolivien für seine Bürger erreichen will. Diese Schwierigkeiten sind ein Mangel an grundlegender Infrastruktur (insbesondere für Bildung und Gesundheit), immer noch sehr präsente Armut, häusliche Gewalt mit einer hohen Alkoholismusrate, prekäre soziale Situation durch „Jobs“ im informellen Sektor (= „versteckte“ Arbeits-losigkeit) und „alleinerziehende“ Familien mit oft sehr jungen Müttern und teilweiser Vernachlässigung der Kinder während der Arbeitssuche der Eltern. Die Covid-19-Pandemie hat diese Situation in armen Gemeinden in den letzten drei Jahren stark verschärft.

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RÜCKBLICK AUF DAS JAHR 2022

Verwaltung von Niños de la Tierra

Im Jahr 2022 setzte sich der Verwaltungsrat nach der Generalversammlung vom 29. März 2022 aus 12 ehrenamtlichen Mitgliedern zusammen. Diese berieten sich in 12 Monatsversammlungen, sowie in der alljährlichen Klausur (Reflexionstag über die Zukunft unserer ONG, über das persönliche Engagement, über unsere Projekte und die Zusammenarbeit mit unseren Partnern) am 29. Januar 2022. Die Arbeitsgruppen für Projekte, Öffentlichkeitsarbeit, Freiwilligen-Engagement, Buchhaltung und Organisation der Ausstellung „35 Jahre Niños de la Tierra“ trafen sich insgesamt 11mal (davon 3mal per Visiokonferenz).

Unabhängige Mitarbeiterinnen unserer ONG bleiben Carmen Albers für die Projektarbeit und Patricia Garcia für das Sekretariat. Unser Verwaltungsrat bestand nach der Generalversammlung und der Wiederaufnahme von Gaby Stoos (2 Sabbatjahre) aus: Jean-Paul Hammerel (Fenningen), Marco Hoffmann (Consdorf), Julie Kipgen (Bettemburg), Marie-José Kohn-Goedert und Marcel Kohn (Bettemburg), Rose Ludwig-Bohler und Georges Ludwig (Bettemburg), Axel Schneidenbach (Düdelingen), Yvette Schweich-Lux und Claude Schweich (Bettemburg), Gaby Stoos (Bettemburg), Gaby Wewer (Bettemburg).

Ständige Mitarbeiter/Innen waren 2022: Michel Schaack (Crauthem), Marianne Schummer (Luxembourg) und Claire Zimmer (Luxemburg).

Gemäß den Statuten unserer ONG wurden die Posten im Verwaltungsrat in der ersten Sitzung nach der Generalversammlung verteilt:

  • Präsident: Marco Hoffmann;
  • Vizepräsidentin: Julie Kipgen;
  • Trésorier: Jean-Paul Hammerel;
  • Trésorier adjoint: Georges Ludwig;
  • Secrétaire: Rose Ludwig-Bohler;
  • Secrétaire adjointe: Julie Kipgen.

Ehrenpräsidenten sind Michel Schaack und Claude Schweich.                            
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Assemblée Générale 2023

Le conseil d’administration de NIÑOSDE LA TIERRA asbl. (anc. Chiles Kinderasbl.)

a l’honneur et le plaisir de vous inviter à sa


36e Assemblée générale


qui aura lieu à la Boutique du Monde Bettembourg
 42, route de Mondorf 

le mardi, 28 mars 2023 à 20:00 heures.

ordre du jour:
• allocution du président
• approbation du procès-verbal de l’assemblée générale 2022
• rapport d’activités
• rapport financier
• rapport des réviseurs de caisse
• approbation des rapports
• désignation des réviseurs de caisse
• fixation de la cotisation
• conseil d’administration
• projets actuels et futurs
• divers

Un pot de l’amitié sera offert.

Zum Jahresausklang …

… teile ich hier wie jedes Jahr einige Gedanken mit Ihnen. Vor dem Jahresende und dem Weihnachtsfest blicken wir zurück auf das vergangene Jahr und fragen uns auch, was die Zukunft wohl bringen wird.
Der Rückblick ist diesmal wenig erbaulich, weil 2022, ebenso wie schon vorher, mehrere Krisen aufgetreten sind und zum Teil noch anhalten. Darum ist der Ausblick auch nicht sehr optimistisch. Wir sind verunsichert, weil in letzter Zeit doch Katastrophen über uns herein gebrochen sind, mit denen wir wohl eher nicht gerechnet hatten, wie die COVID-19-Pandemie oder die Auswirkungen des Krieges in der Ukraine.
Doch auch die Krisen, die wir schon länger kennen, wie die Klima- oder Biodiversitätskrise, zeigen sich mittlerweile auch in Europa spürbar: Überschwemmungen, Hitzewellen, Waldbrände (auf einer Rekordfläche von 700.000 Hektar in der EU im letzten Jahr) und Dürre treten in europäischen Ländern immer häufiger auf. Katastrophen wie in Pakistan nehmen wir nur am Rande wahr, obwohl sie alles übertreffen was wir bis jetzt in Europa erlebt haben. Der indische Subkontinent war in diesem Sommer von extremer Hitze betroffen. Das rasche Abschmelzen der Gletscher im Himalaya führte dazu, dass ein Drittel von Pakistan überflutet wurde. 32 Millionen Menschen (!!) wurden vertrieben. Die Probleme sind bekannt, doch gleichzeitig werden sie verdrängt. Der deutsche Philosoph Peter Sloterdijk hat dies mit folgendem Satz auf den Punkt gebracht: „Wir glauben nicht, was wir wissen!“.
Die Weltbevölkerung hat am 15. November 2022 die 8-Millarden-Marke überschritten, berichtet die UNO. Die Erde verkraftet sogar neun oder zehn Milliarden. Problematisch sind die ungleichen Lebensbedingungen. Jeder hat Recht auf ein menschenwürdiges Leben und es stellt sich die Frage der Gerechtigkeit. Soziale Gerechtigkeit ist eine durchgehende Dimension von Nachhaltigkeit, und Nachhaltigkeit muss als einzig gangbare Überlebensstrategie für die Menschheit viel stärker implementiert werden. Die Zeit läuft uns davon.
Soziale Gerechtigkeit thematisiert Verteilungskonflikte in Bezug auf die ökologischen Zwänge und stellt Fragen um das Verhältnis zwischen Umwelt- und Entwicklungs- bzw. Sozialpolitik. Wie lassen sich Ziele des Umweltschutzes und der sozialen Entwicklung respektive der Armutsbekämpfung verbinden? In vielen Ländern der Welt ist die Natur der Reichtum der Armen. Von den 2,6 Milliarden Menschen die als arm gelten – laut Weltbank verfügen sie über weniger als 2 Dollar pro Tag – leben drei Viertel direkt von der Natur in Bezug auf Nahrung, Kleidung, Behausung, usw. Naturerhaltung ist daher auch Armutsbekämpfung. Mit dieser Überzeugung betreibt NIÑOS DE LA TIERRA weiterhin Entwicklungszusammenarbeit in unseren südamerikanischen Zielländern, wie z.B. in den bolivianischen Anden (Chapisirca).
Vielleicht haben Sie während der Feiertage etwas Zeit, um die neueste Publikation des Club of Rome zu lesen. Der Club of Rome ist ein Expertinnen- und Expertennetzwerk, dessen Mitglieder wissenschaftlich, aber auch ökonomisch arbeiten, unterschiedlichste kulturelle und berufliche Hintergründe haben, Personen des öffentlichen Lebens sein können – aber keine hochrangigen Politikerinnen und Politiker. Der Titel des Buches: Earth for All: A Survival Guide for Humanity (im deutschen Titel: Ein Survivalguide für unseren Planeten). Wenn sich etwas Überlebensleitfaden nennt, schließt das mit ein, dass es eine lebensbedrohliche Situation gibt. Das Buch wäre sicher durchaus auch eine empfehlenswerte Geschenkidee für Freunde und Familie.
Des Weiteren möchte ich Sie einladen, uns auch nächstes Jahr zu begleiten und zu unterstützen, damit unser kleiner Beitrag zur Rettung der Welt auch fruchtet.
Frohe Feiertage und ein glückliches neues Jahr!
Marco HOFFMANN

NEUES PROJEKT IN BOLIVIEN

Verbesserung des Bildungsangebotes für Jugendliche und gemeinschaftliche und produktive Ausbildung in TUSCAPUJIO / SACABA

Amélioration de l’offre éducative pour les jeunes et formation communautaire et productive à TUSCAPUJIO / SACABA

Seit 18 Jahren führt Niños de la Tierra asbl. Entwicklungsprojekte mit der bolivianischen NGO ANAWIN in der Region von Cochabamba durch. Diese Projekte haben 2 Schwerpunktthemen: Verbesserung der landwirtschaftlichen Produktion und Ernährungssicherung auf der einen Seite sowie „integrale“ sozialpädagogische Arbeit mit formalen Schulen und Gemeinden auf der anderen Seite.

Die 4 bereits mit ANAWIN durchgeführten Bildungsprojekte, alle in der Gemeinde Sacaba (teils im Tal auf 2500 Meter über dem Meeresspiegel und teils im Hochland auf 4000 Metern), hatten großen Erfolg, sowohl in Bezug auf die Leistung der angestrebten Ziele und der externen Evaluierung, wie auch im Hinblick auf die tatsächlichen Auswirkungen, wie sie von den Gemeinschaften wahrgenommen wurden. Die positive Reaktion auf die Ergebnisse seitens der Gemeinden und der lokalen Verantwortlichen von Sacaba war sehr groß. ANAWIN erhielt zahlreiche Anträge auf Unterstützung, welche auf Nahhaltigkeitspotential untersucht werden mussten um die Gemeinden zu identifizieren, die für eine Intervention in Frage kamen. Wir verweisen hier auf unseren Artikel in INFO 4-2017 (Korihuma-Projekt), der sich bereits mit demselben Ansatz befasste und die eingeschlagene Gesamtstrategie aufzeigte. weiterlesen