VOR 50 JAHREN: PUTSCH IN CHILE

Nur 3 Jahre, nachdem Salvador Allende als sozialistischer Präsident demokratisch gewählt wurde, wurde Chile zu einem der dramatischsten Schauplätze des Kalten Krieges: am 11. September 1973 putschte sich eine Militärjunta unter Augusto Pinochet an die Macht und führte das Andenland in eine bis 1990 andauernde Militärdiktatur, welche das „sozialistische Experiment“ mit brutaler Gewalt beendete und den Grundstein für den chilenischen Neoliberalismus legte.
Aus Anlass des 50. Jahrestages dieses tragischen und symbolhaften Ereignisses, soll an dieser Stelle nicht noch ein weiterer – sicherlich hinreichend bekannter – Abriss der historischen Fakten dieser Zäsur in der modernen Geschichte Chiles erscheinen, sondern wir möchten stattdessen Freunde und Wegbereiter der NITIs zu Wort kommen lassen, welche als Zeitzeugen – vor Ort in Chile oder hier in Luxemburg – mit ihrer ganz persönlichen Sichtweise auf Erlebnisse, Erfahrungen und Empfindungen aus dieser Zeit zurückblicken.

Die entsprechenden Beiträge finden Sie in INFO 3-2023 Seite 4 – 8.

EIN EHRENBAUM FÜR KAROLINE

UN ARBRE D’HONNEUR POUR KAROLINE (traduction en français ci-dessous)

Auf Initiative der früheren Freiwilligen von Cristo Vive Europa wurde zum 80. Geburtstag von Schwester Karoline Mayer die Baumpflanzaktion „80 Bäume für Karoline“ ins Leben gerufen: 80 neu gepflanzte Bäume in Bolivien, Chile, Peru und überall da, wo Karoline Menschen begeistert hat. Ganz klar, dass Niños de la Tierra sich daran beteiligen sollte.

So wie Karolines Lebenswerk soll der Baum Wurzeln schlagen und Früchte bringen.

Der Entschluss war im Vorstand schnell getroffen, nur bei der Umsetzung in die Tat gab es eine Menge unbeantworteter Fragen. Jean-Paul hatte die blendende Idee unsere Freunde der Bettemburger Umweltorganisation „Natur an Ëmwelt“ zwecks Hilfestellung zu kontaktieren. Hier wurde die Idee mit Begeisterung aufgenommen, man wollte die Sache gemeinsam durchziehen, ja sie wollten alles Notwendige in die Wege leiten und koordinieren. Am Samstag, den 27. Mai sollte die Aktion starten. Wir NITIs* trafen um 10.00 Uhr im „Bongert Altenhoven“ in Bettemburg, dem flächenmäßig größten Obstgarten Luxemburgs, ein.

Eugene Conrad von „Natur an Ëmwelt“ hatte den Baum, einen Walnussbaum, sowie sämtlich notwendigen Gerätschaften und Material im Anhänger. Mit Hilfe von Roby Biever war die Pflanzgrube schon ausgehoben worden. Michelle Biever zeigte uns den Weg zur Pflanzstelle.

Da gab es allerdings ein kleines Problem: Anwesend war auch Stier Maxi, ein – den Aussagen von „Natur an Ëmwelt“ nach – völlig harmloser aber darum imposanterer Bulle, der, von seiner anscheinend angeborenen Neugier geleitet, auf uns zukam und uns vorerst den geordneten Rückzug antreten ließ. Nach mehreren missglückten Ablenkungsversuchen gelang es uns dann doch schließlich den Ort des Geschehens zu betreten.

Hier konnten wir dann tatkräftig bei der Pflanzaktion mithelfen: Baum einpflanzen, Stützpfähle einrammen, Schutzgatter befestigen und zum Schluss kräftig angießen.

Das Ganze wurde mit einem sympathischen Umtrunk beendet.

Hervorzuheben sei auch noch, dass „Natur an Ëmwelt“ sämtliche Unkosten dieser Aktion übernehmen wollte.

Wir von NITI sollten für eine angemessene Erinnerungsplakette, die auf die Besonderheit dieses Baumes hinweisen sollte, sorgen. 

Diese Plakette wird am kommenden 13. Juni von Karoline persönlich enthüllte werden.

* Die NITI-Delegation bestand aus Julie Kipgen, Jean-Paul Hammerel, Marie-José und Marcel Kohn, Rose und Georges Ludwig, Gabi Stoos und Gabi Wewer.

UN ARBRE D’HONNEUR POUR KAROLINE

A l’initiative des anciens bénévoles de Cristo Vive Europa, une campagne de plantation d’arbres „80 arbres pour Karoline“ a été lancée pour fêter les 80 ans de Sœur Karoline Mayer : 80 arbres nouvellement plantés en Bolivie, au Chili, au Pérou et partout où Karoline a inspiré les gens. De toute évidence, que Niños de la Tierra devrait participer.

A l’instar de l’œuvre de toute une vie de Karoline, l’arbre doit prendre racine et porter des fruits.

La décision a été prise rapidement par le conseil d’administration, mais il y avait beaucoup de questions sans réponse quant à sa mise en pratique. Jean-Paul a eu la brillante idée de contacter nos amis de l’association environnementale de Bettembourg „Natur an Ëmwelt“ pour obtenir de l’aide. Ici, l’idée a été accueillie avec enthousiasme, ils ont voulu initier et coordonner tout ce qui était nécessaire. La campagne devait commencer le samedi 27 mai. Nous les NITI* sommes arrivés à 10h00 au « Bongert Altenhoven » à Bettembourg, le plus grand verger du Luxembourg en termes de superficie.


Eugene Conrad de „Natur an Ëmwelt“ avait l’arbre, un noyer et tous les outils et matériaux nécessaires dans sa remorque. Avec l’aide de Roby Biever, la fosse de plantation avait déjà été creusée. Michelle Biever nous a montré le chemin vers le site de plantation.

 

Cependant, il y avait un petit problème : le taureau Maxi était également présent, un – selon les déclarations de „Natur an Ëmwelt“ – un taureau complètement inoffensif mais d’autant plus impressionnant, qui, guidé par sa curiosité apparemment innée, est venu à notre rencontre ce qui nous a forcé à entamer une retraite ordonnée. Après plusieurs tentatives infructueuses de distraction, nous avons finalement réussi à entrer dans le verger.


Ici, nous avons pu participer activement à la campagne de plantation : planter l’arbre, enfoncer les poteaux de soutènement, fixer la barrière de protection et enfin arroser vigoureusement.

Le tout s’est terminé par un verre de l’amitié.

Il faut aussi souligner que „Natur an Ëmwelt“ a voulu prendre en charge toutes les dépenses de cette campagne.


De notre côté, nous nous sommes engagés à fournir une plaque commémorative appropriée pour souligner la nature particulière de cet arbre.

Cette plaque sera dévoilée personnellement par Karoline le 13 juin prochain.

* La délégation du NITI était composée de Julie Kipgen, Jean-Paul Hammerel, Marie-José et Marcel Kohn, Rose et Georges Ludwig, Gabi Stoos et Gabi Wewer.

PEROU : Un pays en crise politique souffre de la violation des droits de l’homme et des conséquences sociales de l’ingouvernabilité.

 

Ana María Galiano G. (FCVPERÚ)/Apr.2023

Le Pérou, l’un des pays qui possède une infinité d’attractions culturelles et une biodiversité impressionnante, ainsi qu’une gastronomie réputée et appréciée dans le monde entier, souffre malheureusement actuellement d’une profonde crise politique et sociale. En raison des changements constants de présidents, certains persécutés par la justice, d’autres actuellement emprisonnés pour les scandales honteux de corruption et d’impunité impliquant des politiciens traditionnels, des membres du congrès, ainsi que des autorités liées au dictateur Alberto Fujimori et à sa fille Keiko qui a été candidate à la présidence à plusieurs reprises. Bien que Keiko n’ait pas obtenu le succès escompté lors des élections présidentielles, elle a obtenu la majorité des sièges au congrès dans le cadre d’alliances avec les partis de droite. Cette situation a été mise à profit par la fille de Fujimori et ses partisans qui, par des manœuvres louches, ont déstabilisé le gouvernement de plusieurs présidents qui étaient en concurrence électorale avec elle. Parmi eux, l’enseignant rural et paysan Pedro Castillo, originaire d’une petite ville très pauvre et oubliée par le pouvoir, sans services sanitaires de base ni possibilités de développement. Castillo, qui a remporté les élections présidentielles de 2021, a surpris à la fois la population et ses adversaires. Avec lui, un espoir prometteur surgit pour les peuples oubliés du Pérou, en particulier pour les indigènes et les paysans qui ont toujours attendu un véritable changement avec de meilleures opportunités de développement social et humain. Espoir éveillé par la campagne électorale de Castillo de reécrire sinon de réformer la Constitution. Pour cette raison, étant paysan et d’origine humble comme eux, ils ont mis leur confiance en Pedro Castillo pour l’élire comme Président. Cependant, cette promesse de changement est une menace pour les hommes d’affaires irresponsables et les politiciens dépourvus d’éthique et de solvabilité morale qui, pendant des années, ont accru leur richesse par des actes de corruption à tous les niveaux du gouvernement qui ont porté atteinte non seulement au bien commun de la nation, mais qui ont causé une méfiance généralisée vis à vis des politiciens aussi bien que des fonctionnaires de l’État.

Une des conséquences de ces manipulations frauduleuses sont les dommages à l’environnement par la pollution des rivières due à l’exploitation minière illégale, l’abattage aveugle des forêts etc. D’un autre côté les autorités ont totalement négligé de résoudre les besoins réels et les plus ressentis de la population: assurer des services de santé pour tous ainsi qu’une éducation de qualité, réduire les taux d’extrême pauvreté qui augmentent en raison de l’impact de la pandémie mondiale, améliorer les conditions de vie et la capacité de production des agriculteurs, réduire les taux croissants de violence contre les femmes et les enfants dans la famille, éradiquer le féminicide, la traite des êtres humains, améliorer les services Internet et la connectivité, améliorer les routes et les itinéraires de transport… Face à cela, Castillo a été un espoir réel pour le peuple oublié et négligé.

Mais ses adversaires ont réussi à déstabiliser son gouvernement avec une infinité d’accusations de corruption sans preuves et plusieurs votes de défiance qui l’ont conduit à dissoudre le congrès. Cette tentative téméraire a été immédiatement condamnée par l’ensemble des responsables politiques, y compris ses alliés. Sa destitution pour « incapacité morale » a été approuvée par 101 des 130 parlementaires. Il a été mis en détention et la vice-présidente Dina Boluarte – du même parti que Castillo! – a été élue présidente pour le reste de la période législative.

Après la chute de Castillo le 7 décembre, il y a eu une explosion sociale immédiate de mécontentement et d’indignation massive, principalement parmi la population rurale ; les paysans, les indigènes, les mères avec leurs bébés sur le dos, les travailleurs, les étudiants, les organisations sociales de différentes régions du pays se sont levés et sont descendus dans les rues des principales villes et ont marché vers Lima, la capitale, à partir de leurs villages ; Les protestations et les marches sociales partent du Sud, de la campagne à la ville, ces manifestations expriment le rejet retentissant du congrès et du nouveau président dont la fonction échappe en tous points au cadre légal, elle n’est pas légitime. Face à ces revendications, le gouvernement de D. Boluarte a réagi avec une violence et une cruauté extrêmes, déclarant l’état d’urgence sur tout le territoire national, suspendant les droits de réunion, la liberté de circulation et d’autres droits civils. Les marches sociales étaient totalement pacifiques, mais elles n’avaient pas de représentants ou d’interlocuteurs visibles parce qu’elles ont été immédiatement persécutées et accusées d’être des terroristes et immédiatement emprisonnées sur la base de fausses accusations K. Fujimori avait infiltré ces marches avec des personnes violentes payées pour provoquer la police et l’armée, manipulant ainsi le sens pacifique des marches sociales et les faisant passer pour violentes ; sournoisement, les partis traditionnels alliés à Boluarte et à la majorité du Congrès ont mis en œuvre des manœuvres antidémocratiques pour faire face aux protestations sociales de la population en général, qui, au fil des jours, se sont radicalisées avec la fermeture totale des voies de transport et le déplacement massif de la population vers la ville de Lima.Cette situation a provoqué la hausse des prix des aliments, des médicaments, du carburant et d’autres produits de première nécessité ; une situation provoquée par le gouvernement de Boluarte lui-même, générant ainsi une spéculation sur les prix par l’accumulation d’aliments et de produits qui divisent la population en général, certains en faveur des manifestations et d’autres contre, révélant ainsi des confrontations entre la population avec un comportement honteux et scandaleux des riches contre les pauvres, exprimant leur mépris pour la condition indigène avec des insultes racistes et une infinité de maltraitances. Dans le cas de la ville de Cusco, les hommes d’affaires dédiés au tourisme, voyant leurs affaires affectées par les manifestations, organisent des marches camouflées pour la paix, montrant des attitudes de supériorité avec des agressions verbales et physiques, démontrant leur mépris et leur haine pour les paysans et les indigènes, exigeant qu’ils retournent dans leurs villages et insistant sur le fait qu’ils n’ont pas le droit de manifester. D’autre part, la population en général soutient les protestations sociales en fournissant des aliments, de l’eau, des médicaments, de l’argent, des vêtements chauds pour que les frères et sœurs paysans puissent se nourrir et passer la nuit sur les places de la ville. Cependant, le gouvernement de Boluarte réagit avec violence et cruauté: les militaires et la police affrontent les protestations en utilisant des armes mortelles avec des tirs directs pour tuer les manifestants, causant mort et blessures à des personnes innocentes qui n’avaient rien à voir avec les protestations violentes, y compris des mineurs. Depuis le début de la crise sociale en décembre jusqu’en mars 2023, environ 70 personnes ont été tuées et plus de 1500 blessées à la suite de la répression du gouvernement actuel.

À tel point qu’une Commission internationale des droits de l’homme est intervenue qui a mis en évidence les exécutions extrajudiciaires, la torture de manifestants, les détentions illégales et un harcèlement récurrent des personnes, des organisations sociales et des familles qui soutiennent les manifestations dans l’espoir d’un meilleur bien-être pour tous. La violation des droits de l’homme est évidente avec l’intervention totalement biaisée et politisée d’un système judiciaire infiltré par la corruption.

Au moment où nous écrivons cet article, il semble que cette protestation sociale ait échoué ; cependant, la ville de Puno continue de lutter, ainsi que la ville de Cusco, les provinces et d’autres régions du Pérou ; le peuple, à l’intérieur, continue de s’organiser pour reprendre la juste revendication du mécontentement général vis à vis d’un congrès et d’un État qui ne le représentent pas:  Ils attendent qu’ils s’en aillent TOUS ! Tant la présidente que les parlementaires. Pour la population en général, la confiance dans les politiciens est perdue, qu’ils soient de gauche ou de droite, les partis politiques sont affaiblis. Reste l’espoir d’une nouvelle Constitution.

 

„Le Puma (le peuple) se repose pour reprendre des forces et rugir à nouveau“, disent certains frères et sœurs paysans.

Dans un même temps, alors que les peuples du Sud se battaient en mars, au Nord du Pérou, dans plusieurs villes et à Lima, un phénomène est apparu comme conséquence du réchauffement climatique: le cyclone Yaku, provoquant des pluies torrentielles avec débordement incontrôlable des rivières qui ont tout emporté sur leur passage. Des milliers de familles ont subi la perte de leurs maisons et de leurs biens, les paysans ont complètement perdu leurs récoltes à cause de cette catastrophe naturelle. Malheureusement, face à cette catastrophe et à la souffrance humaine, le gouvernement, ses autorités et ses députés ne sont pas capables de répondre efficacement aux besoins des populations touchées; leur principal intérêt est de s’accrocher au pouvoir à tout prix, ce qui génère un plus grand mécontentement et des sentiments d’impuissance et d’indignation au sein de la population en général. Alors que dans le Sud, des sécheresses prolongées dues au manque de précipitations ont déjà affecté les cultures, l’impact de ce phénomène climatique laisse présager une période complexe et inquiétante à court terme, liée à une augmentation de la pauvreté et de la sécurité alimentaire. Une période de famine approche sûrement en raison de la faible production alimentaire, c’est ce que prédisent les hommes et les femmes de la campagne.

La démission de Boluarte, la fermeture du Congrès et l’espoir d’une nouvelle Constitution restent dans les esprits.

 

COMPTE RENDU

DE LA 36e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE NIÑOS DE LA TIERRA a.s.b.l.

(anc.CHILES KINDER a.s.b.l

28 mars 2023 à 20h00

 

  1. ALLOCUTION DU PRÉSIDENT

Monsieur Marco Hoffmann souhaite la bienvenue aux sympathisants de l’ONG parmi lesquels Monsieur Jean-Marie Jans, échevin et représentant du bourgmestre; Madame Josée Lorsché, échevine ; Monsieur Roby Biwer, conseiller et président de « Beetebuerg hëlleft » ; Monsieur Guy Frantzen, conseiller et trésorier de « Beetebuerg hëlleft »; Monsieur Patrick Hutmacher, conseiller ; Monsieur Michel Waringo, conseiller, les ex-volontaires de notre ONG Toni Schweich et Lydie Hoffmann; notre réviseuse de caisse Madame Michèle Biwer; Romy Hutmacher et Nico Bodry de l’ONG « OGBL solidarité syndicale » et Mme Maggy Menné, ex-présidente de l’ONG « Aide au Vietnam ».

Le président rappelle brièvement ce qui a été réalisé au cours des 35 dernières années par l’ONG « Niños de la Tierra » anciennement « Chiles Kinder ». +/- 9.000.000 euros ont été investis dans des projets cofinancés, dont 3.000.000 euros provenant de nos donateurs, au total 71 projets cofinancés réalisés dans les 3 pays cibles Bolivie, Chili et Pérou. En plus un montant de +/-1.700.000 euros a été investi dans des projets non cofinancés par l’Etat.

28 voyages de projets ont été faits, 121 infos envoyés (régulièrement 4 par an ces dernières années). Pendant toutes ces années, l’ONG a pu investir tous les dons directement dans les projets, car les frais administratifs sont couverts par un petit budget du ministère. L’ONG fonctionne avec une équipe d’une douzaine de membres ; en tout 28 bénévoles ont fait partie de l’ONG plus ou moins longtemps au fil des 35 années. Il y a eu 3 présidents, Michel Schaack de 1987 à 2013, Claude Schweich de 2013 à 2016 et Marco Hoffmann depuis 2016. Weiterlesen

NEUES PROJEKT IN BOLIVIEN – NOUVEAU PROJET EN BOLIVIE

B024 Stärkung von „Vivir Bien“ (gut leben) in 7 Gemeinden nördlich von Cochabamba

en français Renforcer le  „Vivir bien“  dans 7  communautés au nord de Cochabamba

2022 – 2025
Partner: Fundación Cristo Vive Bolivia
Budget: 283.592,80 € (auf 3 Jahre) vom Luxemburger Staat co-finanziert

Die Fundación Cristo Vive Bolivia (FCVB – vor mehr als 23 Jahren von Sr. Karoline Mayer gegründet) ist einer der vertrauten Partner von Niños de la Tierra asbl. in seiner Entwicklungshilfearbeit in Bolivien. Seit mehr als 12 Jahren unterstützt unsere NGO die Einsätze des FCVB in Tirani und in den umliegenden Gemeinden nördlich der Großstadt Cochabamba. Die betroffenen Gemeinden sind seit langem mit vielen Schwierigkeiten konfrontiert, die ihre Entwicklung hin zu einem „guten Leben“ behindern, welche jedoch in den Zielen verankert sind, die der Plurinationale Staat Bolivien für seine Bürger erreichen will. Diese Schwierigkeiten sind ein Mangel an grundlegender Infrastruktur (insbesondere für Bildung und Gesundheit), immer noch sehr präsente Armut, häusliche Gewalt mit einer hohen Alkoholismusrate, prekäre soziale Situation durch „Jobs“ im informellen Sektor (= „versteckte“ Arbeits-losigkeit) und „alleinerziehende“ Familien mit oft sehr jungen Müttern und teilweiser Vernachlässigung der Kinder während der Arbeitssuche der Eltern. Die Covid-19-Pandemie hat diese Situation in armen Gemeinden in den letzten drei Jahren stark verschärft.

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RÜCKBLICK AUF DAS JAHR 2022

Verwaltung von Niños de la Tierra

Im Jahr 2022 setzte sich der Verwaltungsrat nach der Generalversammlung vom 29. März 2022 aus 12 ehrenamtlichen Mitgliedern zusammen. Diese berieten sich in 12 Monatsversammlungen, sowie in der alljährlichen Klausur (Reflexionstag über die Zukunft unserer ONG, über das persönliche Engagement, über unsere Projekte und die Zusammenarbeit mit unseren Partnern) am 29. Januar 2022. Die Arbeitsgruppen für Projekte, Öffentlichkeitsarbeit, Freiwilligen-Engagement, Buchhaltung und Organisation der Ausstellung „35 Jahre Niños de la Tierra“ trafen sich insgesamt 11mal (davon 3mal per Visiokonferenz).

Unabhängige Mitarbeiterinnen unserer ONG bleiben Carmen Albers für die Projektarbeit und Patricia Garcia für das Sekretariat. Unser Verwaltungsrat bestand nach der Generalversammlung und der Wiederaufnahme von Gaby Stoos (2 Sabbatjahre) aus: Jean-Paul Hammerel (Fenningen), Marco Hoffmann (Consdorf), Julie Kipgen (Bettemburg), Marie-José Kohn-Goedert und Marcel Kohn (Bettemburg), Rose Ludwig-Bohler und Georges Ludwig (Bettemburg), Axel Schneidenbach (Düdelingen), Yvette Schweich-Lux und Claude Schweich (Bettemburg), Gaby Stoos (Bettemburg), Gaby Wewer (Bettemburg).

Ständige Mitarbeiter/Innen waren 2022: Michel Schaack (Crauthem), Marianne Schummer (Luxembourg) und Claire Zimmer (Luxemburg).

Gemäß den Statuten unserer ONG wurden die Posten im Verwaltungsrat in der ersten Sitzung nach der Generalversammlung verteilt:

  • Präsident: Marco Hoffmann;
  • Vizepräsidentin: Julie Kipgen;
  • Trésorier: Jean-Paul Hammerel;
  • Trésorier adjoint: Georges Ludwig;
  • Secrétaire: Rose Ludwig-Bohler;
  • Secrétaire adjointe: Julie Kipgen.

Ehrenpräsidenten sind Michel Schaack und Claude Schweich.                            
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