35 Jahre Entwicklungszusammenarbeit  (traduction en français ci-dessous)

Ja, auch dieses Jubiläum feiern wir! Zwar bescheiden, aber doch. Im Juli hat ein Barbecue stattgefunden, zu dem der Vorstand alle ehemaligen Freiwilligen eingeladen hatte. Einige waren gekommen und bei Sonnenschein, gutem Essen und Trinken haben wir uns ausgetauscht und einen schönen Nachmittag verbracht. Im Oktober werden wir eine Fotoausstellung im Cactus Bettemburg organisieren. Mit einem Glas Pisco in der Hand können Sie Menschen, Landschaften und die Projekte in unseren Zielländern kennenlernen. Zögern Sie nicht, uns auch Ihre Fragen zu stellen. Wir sind über die 2 Tage vor Ort am 14. und 15. Oktober. Das erweiterte Info, das Sie in Händen halten, gehört auch zu dem Aktivitätsprogramm der 35Jahr-Feierlichkeiten.

Vor 5 Jahren, an unserem 30. Geburtstag hatten wir gefragt, was von unserer Arbeit bleibt. Wer hätte zu diesem Zeitpunkt (2017) sich eine weltweite Pandemie, mit Lock Downs, auch in unseren Zielländern, vorstellen können? Wenn auch mit Verzögerungen konnten wir doch unsere Projekte weiterführen und haben versucht, speziell auf die Bedürfnisse unserer Partner und ihren Zielgruppen während der Pandemie einzugehen. Führt man sich die weltweiten Probleme und Krisen vor Augen, so ist unsere Arbeit, negativ betrachtet, vielleicht nur ein Tropfen auf den heißen Stein. Positiv gesehen können wir allerdings konkrete Resultate vor Ort aufzeigen. Unser erstes „Projekt“, den Kindergarten Naciente in Santiago de Chile, gibt es immer noch und er hat sich dank unserer Arbeit auch im Laufe der Zeit vergrößert. Gerade die Entwicklungszusammenarbeit, die Kindern und Jugendlichen zu Gute kommt, ist von unschätzbarem Wert.

Prof. Manfred Spitzer, ärztlicher Direktor der psychiatrischen Universitätsklinik Ulm, sagt im Interview mit dem Titel „Wir können uns Armut nicht leisten.“: Armut in den ersten 1000 Lebenstagen, also in der Schwangerschaft bis zum zweiten Geburtstag, ist eine unglaubliche Verschwendung von menschlichen Ressourcen. Denn das Gehirn von Kindern, die schon im Mutterbauch unter Armut und Mangelernährung leiden, hat nachweisbar nur halb so viele Synapsen wie das von Kindern aus normalen Verhältnissen. Das kann auch nicht mehr kompensiert werden, die Unterfunktion des Gehirns ist dann lebenslang gesetzt und kostet uns weltweit Milliarden. Armut ist zu teuer, als dass wir sie uns leisten können. Das sagt jedenfalls die Neurowissenschaft.

Ich werte diese wissenschaftlich begründete Aussage als Ermutigung, weiter mit viel Einsatz Entwicklungszusammenarbeit zu betreiben. Spitzer unterstreicht auch: Wenn man einen Euro extra für Bildung ausgeben will, steckt man ihn am besten in den Kindergarten, dort erreicht man mit Abstand am meisten. Mit der geplanten Weiterführung unserer Arbeit in und um Tirani entstehen 2 weitere Kindergärten in der periurbanen Zone von Cochabamba (Taquiña Norte und OTB Tunari d.h. 1330 Familien). Das Projekt ist eingereicht und wir warten auf die Zusage des Ministeriums.

Niños de la Tierra arbeitet und feiert zugleich. Dies schließt sich nicht aus. Im Gegenteil, die Freude über die vielen gelungenen Projekte motiviert zum Weitermachen. Bleiben Sie bitte als Spender an unserer Seite. Ihr Geld wird vielen Kindern zu Gute kommen und ihre Entwicklungschancen beflügeln.


Danke!

Marco HOFFMANN

NIÑOS DE LA TIERRA – 35 ans de collaboration pour le développement

Oui, nous célébrons aussi cet anniversaire ! Modeste, oui. Un barbecue a eu lieu en juillet, auquel le conseil a invité tous les anciens bénévoles. Certains étaient venus et sous le soleil, bonne bouffe et boisson nous avons échangé des idées et passé une belle après-midi. En octobre nous organiserons une exposition photo au Cactus Bettembourg. Avec un verre de pisco à la main, vous pourrez découvrir les gens, les paysages et les projets de nos pays cibles. N’hésitez pas à nous poser également vos questions. Nous sommes sur place pour les 2 jours les 14 et 15 octobre. Les informations détaillées que vous détenez font également partie du programme d’activités de célébration des 35 ans.

Il y a 5 ans, le jour de nos 30 ans, nous nous demandions ce qu’il resterait de notre travail. À ce moment (2017), qui aurait pu imaginer une pandémie mondiale avec des confinements, y compris dans nos pays cibles? Bien qu’avec du retard, nous avons pu poursuivre nos projets et avons essayé de répondre spécifiquement aux besoins de nos partenaires et de leurs groupes cibles pendant la pandémie. Si vous regardez les problèmes et les crises mondiales, notre travail, vu négativement, n’est peut-être qu’une goutte dans l’océan. Du côté positif, cependant, nous pouvons montrer des résultats concrets sur place. Notre premier „projet“, le jardin d’enfants Naciente à Santiago du Chili, est toujours là et grâce à notre travail, il a également grandi au fil du temps. La coopération au développement, qui profite aux enfants et aux jeunes, est d’une valeur inestimable.

Le professeur Manfred Spitzer, directeur médical de la clinique psychiatrique universitaire d’Ulm, déclare dans une interview intitulée « Nous ne pouvons pas nous permettre la pauvreté. Parce qu’il a été démontré que le cerveau des enfants qui souffrent de pauvreté et de malnutrition dans l’utérus n’a que la moitié du nombre de synapses que celui des enfants de circonstances normales. Cela non plus ne peut plus être compensé, le sous-fonctionnement du cerveau est alors figé à vie et nous coûte des milliards dans le monde. La pauvreté est trop chère pour nous. C’est du moins ce que disent les neurosciences.

Je considère cette déclaration scientifiquement fondée comme un encouragement à continuer à travailler dur sur la coopération au développement. Spitzer souligne également que si vous voulez dépenser un euro supplémentaire pour l’éducation, il est préférable de le mettre à la maternelle, c’est là que vous pouvez obtenir le plus de progrès. Avec la poursuite prévue de nos travaux à Tirani et les communautés avoisinantes, 2 jardins d’enfants supplémentaires sont en cours de construction dans la zone périurbaine de Cochabamba (Taquiña Norte et OTB Tunari, soit 1330 familles concernées). Le projet a été soumis et nous attendons l’approbation du ministère.

Niños de la Tierra travaille et célèbre en même temps. Ce n’est pas mutuellement exclusif. Au contraire, la joie des nombreux projets réussis nous motive à continuer. Veuillez rester avec nous en tant que donateur. Votre argent profitera à de nombreux enfants et augmentera leurs possibilités de développement.


Merci!

Marco HOFFMAN