From the Pinochet dictatorship to the 2019 Estallido Social:

How neoliberal reengineering has incapacitated the Chilean state as multidimensional public service provider


Final Paper
MINT025 – State-building and War-Making in the Developing World
David Hoffmann
M.A in Development Studies (MDEV)
December 2021, The Graduate Institute Geneva
Word count: 3899


page 2
The Estallido Social
On October 18, 2019, Chile awoke – #ChileDespertó. Damaged public infrastructure including 118 metro stations and clashes with the armed police and military marked the violent peak of a series of protests that had started in Santiago de Chile at the beginning of the month (Selman, 2021). Reacting to a public transport fare rise on October 6, students were first to start protesting and ultimately evading payment in metro stations, causing disturbances in those. Met by police violence and repression, the protests escalated and took to the streets on October 18 with all generations becoming involved in what is considered Chile’s wake up to the failed “promise of democracy and a dignified life […] [caused by] the forced deepening of neoliberalism and its violent malaises” (Arias-Loyola, 2021). The protests, named Estallido Social (literally translated as social outburst), were now directed against the elite-ruled government and the neoliberal system promoted by them, which had eroded and crumbled the pillars on which Chileans were trying to build their lives. This became even clearer on October 25, when more than 1 million Chileans came out to peacefully protest in Santiago alone, constituting the largest protest since the end of the Pinochet dictatorship (Caroca Soto et al., 2020). The grim record of at least 26 fatalities, 1,938 victims of firearm induced injuries, and 134 cases of alleged torture, points at a level of violence that was thought to be unimaginable in the region’s most stable and prosperous country (Amnesty International, 2020, OHCHR, 2019, Milanovic, 2019). Chile had been considered for long the “poster child for international organisations”, especially by following internationally encouraged liberalisation and macroeconomic reforms and by becoming the first South American member of the OECD (Ferreira & Schoch, 2020). By referring to the “core functions of the state”, this paper discusses how the 2019 Estallido Social could be viewed as the consequence Weiterlesen

8 mars: Journée Internationale des Droits des Femmes

Die deutsche Version dieses Artikels finden Sie in INFO 1-21 auf Seite 1 und 6

DROITS DES FEMMES ET VIOLENCE CONTRE LES FEMMES AU TEMPS DU CORONA

Une contribution de la FUNDACIÓN CRISTO VIVE PERÚ

La Journée internationale de la femme a été proclamée le 8 mars 1910 pour commémorer la mort de 129 travailleuses dans une entreprise textile aux États-Unis (1908) et est célébrée chaque année le 8 mars. Depuis lors, les femmes combattantes pour les droits des femmes se sont multipliées dans de nombreuses régions du monde ainsi qu’au Pérou. En 1979, la „Convention CEDEF des Nations Unies sur les femmes“ (avec 189 pays participants) a déclaré que l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes dans les secteurs public et privé était son objectif. Un autre jalon historique a été la Conférence Mondiale de 1995 à Pékin, qui a abouti à une déclaration accompagnée du plan d’action, qui met l’accent sur la prévention et l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles.

Au Pérou, après de nombreuses revendications et de protestations, une loi a été adoptée en 1908 qui a donné aux femmes l’accès à l’enseignement universitaire: une réussite pour le droit à l’enseignement supérieur. En 1955, une autre loi a été adoptée donnant le droit de vote aux femmes et en 1956, la première femme sénateur du pays a été élue. Le féminicide a été introduit dans le Code Pénal en 2011 et, enfin, une loi sur la prévention, la punition et l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des autres membres de la famille a été adoptée en novembre 2015. En théorie, ces progrès juridiques sont d’une grande importance pour les droits fondamentaux des femmes au Pérou, mais dans la pratique, ces lois échouent en raison de la lenteur et de la bureaucratie de notre système judiciaire. En outre, il y a un manque d’engagement sérieux et de volonté politique de la part des autorités.

Malgré tout, le Pérou a toujours des niveaux élevés de violence touchant des milliers de femmes. Compte tenu de la corruption profondément enracinée et du machisme omniprésent dans tous les domaines de la société péruvienne, il semble presque impossible d’atteindre les 17 objectifs mondiaux de développement durable de l’Agenda 2030 (ODD). L’objectif 5, par exemple, appelle à l’égalité entre les hommes et les femmes. Toutes les filles et les femmes du monde devraient être fortifiées, toutes les formes de violence contre les femmes, tant dans le secteur public que privé, devraient être éliminées.

En ces temps Corona 2020/21, il existe des sanctions sévères et de nombreux contrôles policiers et militaires couvre-feu émis par l’État péruvien;. Cette situation d ‚«immobilisation sociale» pendant le Lockdown a conduit à une augmentation de la violence dans de nombreux ménages. On estime que 7 à 8 femmes sur 10 ont accepté de vivre avec leur agresseur, simplement parce qu’elles sont incapables de quitter leur domicile.

Malheureusement, les instances gouvernementales qui devraient s’occuper des droits des femmes, comme le Ministère des Affaires Féminines et la Justice, ont interrompu ou ont considérablement réduit leurs services ou sont passées au travail numérique. Ils laissent tant de femmes impuissantes dans cette autre « pandémie sociale de violence ». À la fin de 2020, les statistiques officielles du Ministère de la Femme du Pérou faisaient état de 114 495 cas de violence à l’égard des femmes, dont 131 étaient des féminicides et 335 des cas dans lesquels les femmes venaient d’échapper à la mort. En conséquence, il y a 8 335 cas dans la région de Cusco (6 décès et 11 femmes qui ont échappé à la mort). En outre, plus de 3 000 cas de femmes disparues ont été signalés. Le Lockdown a finalement abouti à ce que des milliers de femmes violées ne fassent pas de rapport et n’apparaissent pas dans les statistiques officielles.

La Fundación Cristo Vive Pérou (FCVP) est une organisation sociale de Cusco qui a été fondée le 8 mars 2004 – en l’honneur de la Journée internationale de la femme. Depuis 2009, nous soutenons les femmes et les familles victimes d’actes de violence et de tentatives de féminicide avec le programme «Sonqo Wasi». Dans le Centre d’Accueil pour femmes Sonqo Wasi, les femmes et leurs enfants qui sont exposés à des violences extrêmes ou à une tentative de féminicide sont temporairement hébergés. Ils sont protégés et soutenus par une aide globale et multidisciplinaire dans les domaines de la santé, de la psychologie, de la défense juridique, de l’éducation et de diverses formations. En moyenne, 40 à 45 femmes et 80 à 90 enfants de moins de 14 ans sont pris en charge à la « Maison du Cœur » chaque année. De 2009 à aujourd’hui, 510 femmes et 960 enfants ont été admis. Jusqu’à présent, nous avons libéré plus de 1 400 personnes du joug de la violence. En outre, il existe un service ambulatoire pour les femmes qui ont besoin d’une aide psychologique ou d’une défense juridique pour résoudre leurs problèmes liés à la violence domestique. Environ 800 à 1 000 personnes par an reçoivent en moyenne entre 7 et 12 séances de conseil. Ce service est également fréquenté par des hommes, qu’ils soient agresseurs ou non.

Toutes les activités sont menées en coordination avec les organismes publics et privés qui s’occupent également de ce problème social: divers ministères et autorités, la police, le secteur de la santé et d’autres organisations d’aide. Le travail de la Fondation est très apprécié par les agences gouvernementales susmentionnées car c’est la seule organisation à Cusco avec cette méthode de travail et cette méthodologie d’une approche holistique, intégrale et multidisciplinaire.

La crise de Corona a révélé des cas de corruption atroces qui ont plongé le Pérou dans une profonde crise sociale et politique. Les politiciens qui luttent pour le pouvoir et les fonctionnaires ayant un comportement contraire à l’éthique ont profité de la situation à leur avantage. Il y a des milliers de femmes qui n’ont pas trouvé le soutien de l’État face à cette dure réalité. Au-delà des sentiments d’impuissance et d’indignation, l’équipe de FCVP a toujours été à l’avant-garde au service de toute personne qui subit des violences ou des menaces de mort.

L’une des principales préoccupations au début de la pandémie corona était la possible infection dans le refuge pour femmes «Sonqo Wasi» ou parmi les employés. Face à la dure réalité, la fondation a introduit de nouveaux processus de travail avec des mesures préventives strictes afin d’éviter la contagion tant au niveau de l’équipe que des personnes soignées. Heureusement, les mères et les enfants du refuge n’ont pas été infectés. Grâce à l’amitié avec Niños de la Tierra du Luxembourg et à la solidarité de certaines personnes du Pérou, des actions humanitaires ont également été menées.

Les membres du FCVP, mais aussi toutes les femmes et tous les enfants qui ont reçu et continuent de recevoir de l’aide, apprécient beaucoup la solidarité des amis luxembourgeois (Niños de la Tierra et Beetebuerg Hëlleft). Grâce à la somme des forces réunies, il est possible de continuer à lutter pour les plus pauvres, les oubliés et les marginalisés au Pérou et dans d’autres régions du monde.

L’engagement du personnel du FCVP est un défi constant, mais c’est aussi un impératif éthique pour parvenir à une société avec une culture de paix et moins de violence.

Ana Maria Galiano Gutierrez FCVP

Traduction: Lukas Sydow

Édition du texte: Jean-Paul Hammerel

Photos: FCVP

Aggressivität im Kindergarten

Erfahrungen, die mich bewegen
Salomé Heindrichs, Freiwillige in Tirani
Hola!
Mittlerweile lebe ich schon seit 9 Monaten im schönen Tirani. Die Zeit verfliegt… leider!!!
Ich arbeite morgens im Kindergarten „Ch’askalla“ mit meinen süßen – aber anstrengenden – dreijährigen Kiddies und nachmittags in der Hausaufgabenbetreuung “Apoyo“ mit den 1. und 2. Klässlern – kleine (B)engel – aber die liebe ich genauso und die passen zu mir.
Die Arbeit und das Leben hier insgesamt machen mir sehr viel Spaß, man bekommt auch so viel zurück von dem, was man gibt und ich genieße meine letzten drei Monate Freiwilligendienst. Wohl bin ich traurig, wenn ich an den Abschied denken muss, obwohl ich mich ja schon auf meine Freunde und Familie freue.

So… Ich habe einen Artikel über die Gewalt hier geschrieben; die Gewalt die mir aufgefallen ist. Diesen Artikel habe ich ziemlich zu Beginn meines Aufenthaltes hier geschrieben. Natürlich schmerzt es auch jetzt noch immer, dass man als Freiwillige nichts dagegen machen kann, aber mit der Zeit gewöhnt man sich leider irgendwie daran, solche Erlebnisse zu hören. Traurig, nicht wahr? Doch noch immer denke ich mir: Wie tapfer diese Kinder doch sind… oder ist es für sie auch schon eher eine Gewohnheit?
Hier dann mein Bericht:
Letzte Woche in der Hausaufgabenbetreuung : Ich sitze mit den achtjährigen Kindern und der Educadora (Erzieherin) um den Lerntisch und wir spielen ein Spiel, in dem es darum geht, den Finger so schnell wie möglich zu heben, wenn die Antwort auf die gestellte Frage „Ja“ lautet.
Educadora: „Wer hat seine Mama und seinen Papa?
Verschiedene Kinder heben den Arm.
Educadora: „Wer hat nur seine Mama und wer hat nur seinen Papa?“
Andere Kinder zeigen den Finger und mir zerbricht schon das Herz.
Educadora: „Wer hat Geschwister?“
Verschiedene melden sich.
Educadora: „ Gut. Wer hat denn schon seine Geschwister geschlagen?“
Kinder: „ICH!“ „ICH AUCH! Meine Schwester!“
Educadora: „Aha. Und wer hat schon seine Eltern streiten gesehen?“
Kinder: „ICH! Boah, die haben sich so krass gestritten!“
Educadora: „ So, und wer hat schon gesehen, wie der Papa die Mama geschlagen hat?“
Kinder: „ICH!“ „ICH AUCH! Der hat sie so krass geschlagen!“ „ICH AUUUCH! ICH HABE ALLES GESEHEN!“
Das Gespräch ging dann richtig los. Die Kinder sprachen davon, als ob es normal sei, dass der Papa die Mama schlägt. Und erzählt haben sie das mit richtiger „Begeisterung“, und ich saß nur dazwischen und traute meinen Ohren nicht.
Und hiermit komme ich zu meinem Thema: „Die Aggressivität“, später „Der Mangel an Zuneigung/Aufmerksamkeit“. Warum ich darüber schreiben möchte, ist jetzt schon klar:
Dieses Ereignis hat mich sehr betroffen gemacht, so dass ich fast angefangen habe inmitten der Kinder zu weinen. Es tat mir so weh, von diesen unschuldigen kleinen Menschen zu hören, dass sie das regelmäßig erleben und auch zu hören, dass es für sie nicht „anormal“ ist.
Aber dieses Ereignis war nur der Auslöser, warum ich jetzt darüber einen Bericht schreiben möchte (obwohl ich ja gar nicht gerne so etwas schreibe).
Es ist mir auch in nicht so schlimmen Fällen aufgefallen, was bei einigen Kindern zu Hause abläuft. Zum Beispiel erzählen mir die Tias (Betreuerinnen), warum Eltern manchmal die Kinder überhaupt nicht abholen: weil sie zu betrunken sind. Oder man sieht, dass der Rücken eines extrem anstrengenden Kindes voller blauer Flecken ist.

Viele Kinder, die den Kindergarten besuchen, sind sehr aggressiv, schlagen ständig oder schimpfen wie Erwachsene. Natürlich kann es davon kommen, dass sie das zu Hause leider auch so erleben und dann alles nachahmen (was bei Kindern üblich und natürlich auch normal ist).
Aber es gibt meiner Meinung nach auch ein anderes Motiv dafür:
Manche Kinder bekommen überhaupt keine Aufmerksamkeit zu Hause. Woran wir das merken?
Beispiel 1: Ein Kind wird regelmäßig im Apoyo geduscht, weil sein Geruch wirklich unerträglich ist. Warum? Weil der Junge einer von 10 Kindern ist und eins der jüngsten und deshalb beachtet ihn auch keiner und oft ist auch einfach keiner zu Hause.
Beispiel 2: Kinder, die brüllen, damit man sie beachtet. Im Apoyo gab es ein kleines Mädchen, das einfach so unerträglich anstrengend und laut war, dass keiner mit ihm arbeiten wollte. Und ganz ehrlich gesagt, begeistert war ich auch nicht davon, als die Educadora meinte, ich sollte das jetzt machen. Egal, ich habe mich dann zu ihr gesetzt. Ihr Heft: eine Katastrophe, alles schmutzig und zerrissen. Dann fing ich an: „So setz‘ dich jetzt hin, wir machen deine Hausaufgaben.“ Lust hatte sie natürlich keine und tobte nur und schrie. Ich habe sie öfters sehr lieb gebeten, ihren Text jetzt endlich abzuschreiben, aber nein, sie wollte nicht. Motivation gleich Null! Dann wurde ich strenger zu ihr, aber das interessierte sie genauso wenig.
Und dann wurde mir klar, dass es gar nichts bringen würde, die Stimme zu heben, und meinte einfach: „Hör mal, wenn du das jetzt schön abschreibst, dann bin ich so richtig stolz auf dich und dann erzähle ich all meinen Freunden und meiner Familie, dass du das so toll hinbekommen hast.“ Und dann guckte sie mich plötzlich mit großen Augen an und begann alles schön ordentlich abzuschreiben, sie hat sogar den ganzen Text geschrieben, was sonst noch nie der Fall war.
Es klingt kitschig und doch ist es wahr: Es hat mich selbst gewundert. Als sie fertig war, lobte ich sie, dass sie das sehr gut gemacht habe, und sie meinte dann: „Du wirst es dann allen erzählen, ja?“ „Klar, mache ich das.“ Und hier steht es ja jetzt.
Einen Tag später kam ihre Mutter dann vorbei. Als wir zu ihr sagten, ihre Tochter bräuchte ein neues Heft, kam keine Antwort, und als das Kind dann einen Kuss von ihr wollte, drückte die Mutter sie nur weg. Um ihre Aufmerksamkeit doch noch zu kriegen, wurde das Mädchen wieder laut und zeigte ihr dann auch den Text, den es so schön abgeschrieben hatte. Die Reaktion der Mutter, die natürlich gar nicht hingeschaut hatte: „Ja ja, ist ja gut. Ich muss jetzt gehen.“
Ich habe die Enttäuschung in den Augen des Mädchens gesehen und ich war genauso enttäuscht; ich konnte nur die Kleine noch einmal für die gute Arbeit loben.
Die Kinder im Kindergarten, die genauso wild sind, versuchen wir auch anders zu beruhigen, als sie zu schlagen oder zu brüllen; außer dass es eine schlechte Reaktion wäre, hätte es auch gar keinen Erfolg, denn das erleben sie ja sowieso ständig.
Und wenn sie heftig weinen, weil sie bestraft wurden und dann diese ganze Wut hochkommt, dann gehe ich zu ihnen und erkläre ihnen, dass sie sich beruhigen sollen und sich dann entschuldigen sollen usw. Meistens klappt es dann auch.
Da wir ja merken, dass von zu Hause keine Aufmerksamkeit – oder eben die falsche – kommt, kriegen sie sie von uns. Umarmungen und Küsschen gehören schon fast genauso sehr zu unserem Arbeitsplan wie Spielen und Basteln. Ständig liegen Kinder in unseren Armen und sie beruhigen sich sofort, wenn man sie einmal liebevoll drückt.
Diese unschuldigen kleinen Kinder schreien nach Aufmerksamkeit, Aufmerksamkeit, die sie zu Hause nicht bekommen, weil keiner da ist oder weil keiner sich um sie kümmern kann oder will.
Und das versuchen wir hier zu ändern. Wir versuchen ihnen zu zeigen, dass es einen Ort gibt, wo sie herzlich willkommen sind, wo versucht wird, sie zu verstehen und wo sie die Liebe bekommen, die ihnen zu Hause fehlt.
Unsere Belohnung dafür? Ständige Umarmungen, herzliche Begrüßung jeden Tag, schöne Worte wie „Ich liebe dich, Tia“ , Lachen und Blumen, welche die Kinder bis zu uns nach Hause bringen.

Gibt es etwas Schöneres als das? Meiner Meinung nach nicht. Ich denke, dass wir alle darin einen Teil unserer Kraft und Motivation finden, diese Arbeit jeden Tag zu machen und zwar mit viel „paciencia y cariño“ – mit Geduld und Liebe.

zum Jahresende/Jahresanfang …

“Ändere die Welt, sie braucht es!”

(Bertolt Brecht)

1.Advent2

Schon monatelang begleiten uns tagtäglich Bilder und Berichte über die Tragödien von Menschen, die unter unmöglichsten Bedingungen nach Europa flüchten und dabei oft ihr Leben verlieren. Die “Festung” Europa wird gestürmt und dies von Menschen, die vor Krieg, Verfolgung und Armut Schutz suchen.

Die Europäer stellt dieser Exodus vor erhebliche Probleme. Die mangelnde Solidarität vieler Staaten in dieser Frage strapaziert die ohnehin gestörte Eintracht in der EU.

Mit den Problemen der Flüchtlinge und deren vielschichtigen Ursachen hätte die Weltgemeinschaft sich schon viel früher befassen müssen. So wurden jahrzehntelang Diktaturen unterstützt und gefördert, dies alles aus geopolitischen, militärischen und wirtschaftlichen Gründen. Nicht zuletzt wurden riesige Profite mit dem Waffenhandel erzeugt. Dies alles ganz legal.

Die Armutsbekämpfung wurde nie zur obersten Priorität der Weltpolitik gemacht, obwohl Millionen Menschen in elenden Verhältnissen leben oder eher überleben. Der Nährboden des Elends fördert auch die Entwicklung extremistischer Tendenzen, deren Auswüchse unlängst in der französischen Hauptstadt zu den unvorstellbaren Anschlägen geführt haben.

Auf der COP21 in Paris suchen zurzeit Spezialisten vieler Länder nach konkreten Möglichkeiten, um den Klimaveränderungen entgegen zu wirken. Auch diese sind von Menschen verursacht und fordern ihre Opfer. So flüchten viele aus ihren Herkunftsländern, weil die Lebensbedingungen dort immer extremer werden. Denken wir nur an die Sahelzone.

Die Lösung kann langfristig nicht darin bestehen, dass alle Menschen in Not ihre Heimat verlassen und nach Europa oder sonstwohin flüchten.

Die Lösung besteht vielmehr in der Schaffung einer gerechteren Weltordnung, einer Welt in der Menschenrechte respektiert werden, Völker über sich selbst bestimmen und Solidarität praktiziert wird. Ohne das weltweite Engagement der Zivilgesellschaft wird dies nicht zu erreichen sein.

In der Hoffnung auf konkrete Schritte zur Erreichung dieser Ziele, wünsche ich Ihnen, im Namen aller Mitglieder des Verwaltungsrates von “Niños de la Tierra”, erholsame Feiertage und ein glückliches und zufriedenes Jahr 2016.

Claude Schweich
Präsident von Niños de la Tierra