Los „Bloqueos“ bolivianos

Une spécialité bolivienne: La culture du syndicalisme et de la démocratie de base est très vivante en Bolivie et se traduit par des manifestations plutôt spontanées, parfois bien orchestrées dans un quartier de ville, dans une localité, une région et même le pays entier. Une des techniques les plus efficaces dans cette lutte populaire sont les barrages routiers. Installés à des endroits stratégiques du réseau routier ils sont capables de bloquer toute circulation aussi bien de marchandises que de passagers. En l’absence de réseau ferroviaire le camion et le bus sont les seuls moyens de transport (la majorité des Boliviens étant trop pauvres pour acheter une voiture). Les barrages de route suscitent ainsi le mécontentement et la colère de la population et augmentent la pression sur les dirigeants politiques.

Mais la nature aussi, si belle et exubérante en Bolivie, est capable de bloquer toute circulation terrestre. Surtout dans les régions moins développés, pauvres en infrastructures, comme le village de Chocaya, où travaille notre volontaire Anne Speltz actuellement. Elle nous reporte ses expériences dans le petit récit ci-dessous:

Le weekend de Carnaval s’annonçait avec quatre jours de congé et ainsi on avait planifié une excursion un peu plus longue, jusqu’à Tarija, pour profiter de ces « petites vacances ».

Malheureusement, pendant toute la semaine, des rumeurs circulaient que dans le pays entier étaient organisés des barrages routiers, empêchant de nombreux Boliviens de voyager. Ainsi j’ai vu que la famille, qui était venue de Potosi pour une visite chez des gens habitant à côté de l’école, a dû rester à Chocaya pendant toute la semaine comme il n’y avait pas de moyen pour eux de rentrer. De même les volontaires du Chili qui ont voulu nous ren-dre visite étaient bloquées à La Paz et ont finalement décidé de prendre l’avion pour pouvoir nous rejoindre.

Tout de même, moi je suis restée optimiste, et je me suis réjouie pour ce weekend…

Le vendredi aucun changement de la situation n’était en vue et j’ai commencé à réellement comprendre la gravité de la situation. Jamais auparavant, je n’ai vécu une situation dans laquelle le transport public a été contrecarré de telle manière. Notre premier plan de voyager à Tarija a donc vite été annulé. Mais comme c’était le weekend de Carnaval, ce qui est une fête assez importante en Bolivie, surtout à Oruro, j’ai envisagé l’alternative de visiter cette fête haute en couleurs. Je ne pouvais pas m‘imaginer que ces barrages seraient capables d’empêcher la célébration de Carnaval. De plus, le Carnaval d’Oruro est assez connu, et chaque année, des milliers de Boliviens s’y rendent. En plus cette fête est une source importante de revenus et je me suis dit que ce ne serait pas possible que ces bloqueos pourraient empêcher l’accès à la fête.

Le samedi, on s’est donc rendu au terminal du bus et on a dû constater qu’il n’y avait toujours pas de transport public. Lorsqu’on est réellement concerné, c’est un sentiment étrange de réaliser qu’on ne peut pas circuler librement. On se sent en quelque sorte emprisonné dans la ville. Persuadées qu’il devait quand même être possible de rejoindre Oruro, on a commencé à nous renseigner sur les alternatives.

Il y avait des taxis proposant le trajet Cochabamba-Oruro mais pour 250 Bolivianos (plus de 30 Euros) au lieu des 30 Bolivianos (4 Euros) qu’on aurait payé pour le bus. On a donc vite éliminé cette possibilité.

D’autres Boliviens nous renseignaient qu’on pouvait avancer jusqu’au bloqueo, le traverser à pied et continuer le voyage avec un autre bus. Comme on n’avait rien à perdre, on a décidé de tenter notre chance.

Peu à peu pourtant ma tension nerveuse augmentait, surtout à cause des nombreuses camionnettes chargées de policiers armés qui passaient. Apparemment ils possédaient aussi du gaz lacrymogène. De plus, je connais des images boliviennes qui montrent des combats entre policiers et civils. Ce sont des batailles sauvages et assez graves.

Avec un „trufi“, un taxi collectif, on a donc rejoint l’endroit où la route était bloquée. Tout semblait tranquille, on ne voyait que les camions qui empêchaient le passage, mais pas de combats, rien,… Il faut savoir que c’étaient les chauffeurs de camion qui avaient organisé les barrages parce qu’ils voulaient une baisse d’impôts. Sur les abords de la route, des femmes vendaient de la viande, des petits pains,…Tout était comme toujours. On a passé la file des camions sans problème et déjà je me sentais soulagée. Et comme prévenu, à la fin du bloqueo, il y avait des bus proposant le passage à Oruro. Mais des passants nous ont fait remarquer que le véritable bloqueo se trouvait plus loin.

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On ne pouvait pas le voir de l’endroit où on était, et les camions qui bloquaient le passage n’étaient que des camions qui ne pouvaient pas poursuivre leur route. De nouveau, j’ai commencé à sentir la gravité de la situation. Personne alors n’avait envie de traverser le bloqueo à pied, cela nous semblait vraiment trop risqué. Déses­pérées, on voulait rentrer, lorsqu’on nous disait que les grévistes allaient terminer le blocage de la route. Vite, on est monté dans un bus, mais celui-ci n’a pas avancé. Les gens ont discuté avec un policier, et lorsque je me suis renseignée sur le départ, le chauffeur m’a répondu avec un sourire: dans 10 minutes, peut-être 20 ou dans 3 ­heures. Après cette information, on a décidé définitivement de retourner à la maison.

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Même si on a raté la fête du Carnaval à Oruro, je suis certaine que cette expérience a valu la peine. Jamais auparavant, je n’ai pu vivre un tel sentiment d’enfermement. Dans notre cas, on avait encore de la chance, comme on n’avait pas de rendez-vous ou de ticket réservé quelque part, donc rien ne s’est passé, mais on voit quelle chance on a en Europe. A tout moment, on peut rejoindre tout endroit et s’il y a une grève de train, il y a toujours d’autres moyens pour rejoindre la destination. Mais ici, quand il y a un bloqueo, rien ne va plus. Pas moyen d’entrer ni de sortir de la cité, le droit de circuler librement est en quelque sorte restreint.

Les quatre jours de vacances terminés, j’ai de nouveau commencé à travailler. Le paysage que je traverse chaque fois en me rendant au travail est vraiment merveilleux, et en plus ce jour-là, j’étais vraiment excitée de voir les changements dont tout le monde m’avait parlé en long et en large, car la saison de pluie avait juste commencé. Le village de Bella Vista où j’habite et celui de Chocaya où je travaille sont séparés par une rivière, pas très large vraiment, plutôt un ruisseau, mais par temps de pluie celui-ci est tellement large et puis­sant, qu’on ne peut pas le traverser à pied. Alors il faut emprun­­ter le pont de fortune formé par deux troncs d’arbres et quelques planches.

dsc_0172-2Au début, ceci m’effrayait un peu, car le pont est vraiment étroit et se situe à 10 mètres au-dessus de l’eau. Mais très vite, ce passage journalier s’est transformé pour moi en petite aventure…

Quelques jours après, ma „tia“, la femme avec laquelle je travaille, m’a raconté qu‘on ne pouvait plus utiliser ce passage. Pendant la nuit, les deux troncs ont été emportés par la crue. Il existe un pont qu’on peut même traverser en voiture, mais beaucoup plus bas au village. Les gens ne peuvent donc pas circuler entre les deux villages comme ils ont l’habitude. Ceci leur rend la vie encore plus dure, aussi aux enfants qui doivent aller à l’école.

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Le problème du pont emporté par les flots s’est vite résolu, les villageois l’ont remplacé par deux autres troncs. Mais cette situation m’a vraiment impres­sionnée. Ici, la nature peut simplement changer la vie quotidienne des gens d’un jour à l’autre. On ne sait pas si on peut rejoindre son travail, vendre ses produits au marché… Chez nous en Europe tout est bétonné, la nature est apprivoisée et une telle situation arrive rarement. Mais d’un autre côté notre vie est toujours la même, sans changements importants et en même temps un peu … ennuyeuse.

Pour moi, la saison des pluies a fait en sorte que je ne peux plus aller tous les jours à Chocaya, le passage étant trop dangereux quand il pleut. Je travaille alors dans l’autre établissement. Et il y a aussi moins d’enfants qui viennent à l’école.

texte et photos: Anne Speltz

CONTEXTO, SU FILOSOFÍA Y METODOLOGÍA DE TRABAJO HACIA EL EMPODERAMIENTO

Deutsche Übersetzung dieses Beitrags weiter unten

Proyecto Salud Materno Infantil Contexto, es una Institución fundada por Teresa Subieta Serrano, Samuel Vásquez (misioneros laicos) y Cristian Fresard (sacerdote Redentorista), ésta entidad tiene un Plan Estratégico Institucional que enmarca su Visión y Misión.

Visión: “Proyecto Salud Materno Infantil – Contexto”  trata de investigar  la realidad socioeconómica  y cultural del país relacionada con la situación de salud, inspirándose  en principios  cristianos, orientados   a dirigir, dinamizar  y consolidar el proceso  de liberación integral  a partir de la toma de conciencia  crítica  de la realidad  nacional

Busca promover y participar en el proceso de cambio hacia una sociedad justa, participativa y fraterna, siendo el evangelio la fuente de inspiración de sus acciones. (Doc. Sistematización 1990-1994).

Misión:  CONTEXTO es una Institución Católica que promueve la formación socio-política, el  desarrollo organizacional, la participación social y la capacitación técnica productiva, con una educación  liberadora, uniendo lo técnico con lo evangélico, junto a los sectores históricamente excluidos (mujeres, hombres, niños/as y personas alcohólicas) de los  barrios periféricos  y del campo; desde la solidaridad, la reciprocidad y la complementariedad, para cambiar las causas estructurales de la pobreza.

  1. La visión cristiana debe ser fermento de una nueva sociedad, más humana y solidaria.  Comparte la opción evangélica por los pobres.
  2. La opción por la educación popular exige una investigación constante comprometida y participativa, que tienda a encontrar soluciones a las necesidades del pueblo.
  3. La opción por la educación popular lleva a apoyar el crecimiento de las organizaciones de base (barriales, sindicales, cívicas, políticas, culturales y religiosas) en función de sus objetivos e intereses (Doc. Sistematización 1990-1994).

Mandatos Institucionales

  1. Fomentar y respaldar la iniciativa  de las organizaciones  populares que buscan  mejorar el proceso de producción  y comercialización
  2. Servir a los grupos mayoritarios  y explotados que tienen potencial para un cambio social
  3. La educación popular. Una educación comprometida con la historia de la liberación de los sectores populares; no una educación amorfa. Constituye un conjunto de procesos formativos que ayudan al desarrollo humano a partir de sus intereses y valores. Potencia las organizaciones de base y afianza su conciencia de clase. Debe ser entonces luz y motor que permita la apropiación critica de la realidad cotidiana y de las consecuencias históricas de los actuales procesos.
  4. Fomentar un liderazgo al servicio de la colectividad que facilite la comunicación interpersonal, grupal y masiva.
  5. Apoyar el fortalecimiento de las organizaciones de base, fomentando su autonomía y evitando el tutelaje.

CONTEXTO, al conocer la problemática de las mujeres en las diferentes zonas de intervención, no dudó en invertir para trabajar con la mujer, dando prioridad a su educación, capacitación y formación, beneficiando también indirectamente a sus zonas y comunidades, en pos de una sociedad justa y equitativa. La Institución reconoció a la mujer como personaje principal del proceso de empoderamiento, ejecutando de manera conjunta proyectos entre CONTEXTO y la población, con metodologías participativas.

En tal sentido, se desarrollaron acciones de manera ordenada y planificada, mediante la utilización de métodos y técnicas adecuadas. A continuación detallamos los planes, programas y proyectos específicos ejecutados en periodos determinados.

Ejes del empoderamiento

CONTEXTO opta por el trabajo con mujeres, porque son las más excluidas y las que menos oportunidades tienen. A la mujer se la veía como un ser débil e inferior que fue creado para servir al varón y que no merece recibir atención; y mucho menos dentro del contexto del sistema escolar. La falta de acceso a la educación repercute más tarde en el empleo y en la educación de sus hijos.

Las mujeres en Bolivia viven en condiciones de desigualdad respecto a los hombres. El analfabetismo de las mujeres es mayor, tienen escasa capacidad para generar ingresos y la tasa de mortalidad materna es una de las más altas del mundo. Pese a todo, se han logrado im­portantes avances en los últimos tiempos en materia de participación femenina en espacios de decisión económica y política.

Según el INE 2001, el analfabetismo era mayor entre las mujeres que entre los hombres. En Bolivia, la tasa de analfabetismo de mujeres era del 19,35%, mientras la tasa de analfabetis­mo masculino era del 6,94%. En el campo el analfabetismo femenino era del 37,91%, en contraposición al masculino que era del 14,42%. Cabe señalar que estos datos son fruto de una encuesta realizada a la población con edades compren­didas entre 15 y 98 años.

En los últimos años, con el Plan Nacional “yo sí puedo”, el Go­bierno implementó estrategias para eliminar el analfabetismo. La educación de la mujer es muy importante. La escolaridad alcan­zada por las mujeres influye di­rectamente en las condiciones de salud, nutrición y supervivencia de los hijos. Asimismo, incide en la mortalidad materna.

Con las referencias descritas an­teriormente, CONTEXTO, desde su inicio contribuyó, con el desa­rrollo de los cuatro ejes del empo­deramiento en los cuatro pilares estratégicos de intervención, en el proceso de empoderamiento de las mujeres.

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Proceso metodológico de trabajo social en la experiencia de empoderamiento de mujeres

Para iniciar el trabajo se realizaron los pasos metodológicos del Trabajo Social: Estudio, Diag­nóstico, Planificación, Ejecución y Evaluación.

Estudios y diagnósticos participativos como puntos de partida para la interven­ción social

Los estudios y diagnósticos realizados han tenido una visión holística, por lo que se ha rea­lizado a través de encuestas socio-económicas cuyos procedimientos han sido ejecutados en interacción con la población objetivo (Participativo activo).

CONTEXTO en el Departamento de Potosí

POTOSÍ es un departamento de Bolivia, situado en el suroeste del país. Limita al norte con el departamento de Oruro y al este con el departamento de Chuquisaca y el departamento de Tarija, al sur con Argentina y al oeste con Chile. Tiene una extensión de 118 218 km2 y una población estimada de 798.664 (INE, Censo 2012). La capital departamental es la ciudad de Potosí, famosa por sus yacimientos de metales preciosos.

POTOSÍ, la región o departamento que dio mucho a BOLIVIA, pero, principalmente a ESPAÑA y parte de EUROPA. Se dice: qué de tanta plata que explotaron al Cerro de POTOSÍ; se hubiera construido un puente de pura plata desde el Cerro cruzando el océano hasta MADRID. Este departamento desde entonces, es la cenicienta de BOLIVIA.

Murieron en las entrañas del Cerro Rico de POTOSÍ millones de indígenas y cientos de negros traídos del ÁFRICA.

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El proyecto Fortalecimiento al desarrollo Integral de mujeres, niños, niñas quechuas en el Municipio de Potosí – Bolivia, se ubica este departamento, mismo que tiene un índice de pobreza extrema del 66.7% y en el que existe la mayor desigualdad en el Índice de Desarrollo Humano (IDH) que mide el acceso a la salud, educación e ingresos económicos del Estado Plurinacional de Bolivia.

Específicamente Alto Potosí cuenta con 450 familias, con un promedio de 3 a 5 hijos en cada familia y el gran porcentaje son migrantes del área rural.

Según los datos del Diagnóstico Aplicado por la Institución Proyecto Salud Materno Infantil – Contexto dentro de la zona, se puede observar que el 87% de la población que vive en Alto Potosí migró del campo a la ciudad por motivos de trabajo, buscando mejorar sus condiciones socioeconómicas, ya que en sus comunidades si bien se dedicaban a la agricultura, esta ocupación solo abastecía para cubrir las necesidades más básicas,  además de sufrir los diferentes cambios climáticos los cuales afectaron la producción, además porque  no existía atención en salud, educación y las posibilidades económicas eran muy pocas.

La ocupación de la mayoría de los hombres es de albañiles o agricultores y las mujeres se dedican al comercio informal, venden algunos dulces, panes, frutas, etc., y la mayoría trabaja como ama de casa.

En relación a la desnutrición el departamento de Potosí tiene el mayor índice de desnutrición crónica, con 40.000 niños y niñas menores de 5 años desnutridos(as) y es que la desnutrición infantil genera numerosos problemas como la disminución en el crecimiento, la deserción escolar y los gastos por dificultades de salud.

Por todo lo mencionado se trabaja en Alto Potosí, un lugar con pocas posibilidades de desarrollo humano integral de mujeres, niñas, niños y adolescentes del Distrito Nº 1 del municipio de Tomás Frías de Potosí – Bolivia. El proyecto intenta contribuir con procesos formativos integrales de educación, capacitación técnica productiva, alimentación complementaria y atención en salud comunitaria a mujeres, niños y niñas, brindando a la población ejercer sus derechos a la educación, la salud y la participación ciudadana.

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foto 08CONCLUSIONES:

  • En consecuencia, CONTEXTO definió su accionar como forma de articular las partes de un todo. Por ello asume cuatro grandes pilares en el proceso de realizar proyectos de educación y capacitación. La institución partió con un proyecto relativo a salud, capacitación, formación política pastoral y fortalecimiento organizacional.
  • Cada planteamiento toma en cuenta el contexto global donde se desarrolla la intervención, entendiendo que el “problema social es una totalidad multicausal”, [1] porque resume las condiciones sociales en las que se presenta y es determinado por múltiples causas presentes en el entorno.
  • La Institución quiere agradecer profundamente a NIÑOS DE LA TIERRA (NITIS) POR LA SOLIDARIDAD con el pueblo boliviano, en especial con las mujeres, niños, niñas y toda la población de ALTO POTOSÍ, del Distrito Nº 1 de la ciudad de Potosí.
  • El trabajo conjunto entre NITIS Y CONTEXTO contribuirá en la reducción de los índices de deserción escolar e incrementará el desarrollo humano y social del municipio de Potosí.

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Unser neues Projekt in Potosí mit CONTEXTO
Von der Philosophie und Arbeitsmethodologie hin zur Befähigung der Frauen

Unsere Partnerorganisation

Die Institution CONTEXTO, gegründet von Teresa Subieta, Samuel Vásquez und Cristian Fresard, ist eine sich an christlichen Prinzipien orientierende NRO in Bolivien, welche versucht, den Prozess der integralen Befreiung der Bevölkerung durch kritische Bewusstseinsbildung zu dynamisieren und zu festigen. Ziel ist es, am Prozess des Wechsels teilzuhaben, hin zu einer gerechten, partizipativen und brüderlichen Gesellschaft.

Um dies zu erreichen, fördert Contexto besonders die soziopolitische Bildung, die Entwicklung der Basisgemeinschaften, die soziale Partizipation und eine technischproduktive Ausbildung, vornehmlich der Frauen. Das Ganze beruht auf einer « befreienden und populären » Bildung (educación liberadora y popular) in den am meisten ausgegrenzten Sektoren, um die strukturellen Gründe der Armut zu ändern.
Da Contexto seit jeher genau die problematische Situation der Frauen in den verschiedenen Interventionszonen kannte, zögerte die NRO nicht im Geringsten, um besonders mit dieser Zielgruppe zu arbeiten, indem man durch schulische, humane und artisanale Bildung das gesamte Umfeld mit einbezog. So wurden die Frauen zu den Hauptzielpersonen dieses « empowerment ». Nach partizipativen Richtlinien wurden so Projekte in den Basisgemeinden gestartet, nach durchdachten und ausgereiften Methoden und Techniken. Jedes mal geht Contexto nach dem selben Schema vor: Situationsstudie, Diagnóstico, Ausarbeiten eines Planes, Ausführung und Evaluation. Das Ganze hat eine aktive, partizipative Grundausrichtung vom Beginn der Intervention an.

Frauen als Zielgruppe des empowerments

Contexto entschloss sich von Anfang an, mit und für die Frauen zu arbeiten, da sie am meisten an den Rand der bolivianischen Gesellschaft gedrängt sind: Sie haben die wenigsten Chancen und besonders im schulischen Bereich sind sie sehr benachteiligt. Dieses mangelnde Wissen wirkt sich dann später negativ aus auf dem Arbeitsmarkt und bei der Erziehung der eigenen Kinder. Analphabetismus, Müttersterblichkeit und Armut betreffen noch sehr viele Frauen in Bolivien, auch wenn in letzter Zeit grosse Fortschritte gemacht wurden. Der bolivianische Staat hat genau in dieser Richtung strategische Ziele angegeben und Contexto liegt somit voll im Soll mit seiner « Empowermentstrategie der Frauen ». Diese beinhaltet vier « Axen » (Fähigkeit zu « haben/besitzen », Fähigkeit zu « wissen/können », Fähigkeit zu « wollen und zu tun » sowie « innere/spirituelle » Fähigkeiten), welche alle durch die strategische Ausrichtung der Contexto-Projekte erarbeitet werden (Weiterbildung in Gesundheit/Hygiene und Ausbildung in technischproduktiven Berufen ; Stärkung der Basisgemeinschaften und der Frauengruppen; soziopolitische und pastorale Fortbildung).

Unser neues Contexto-Projekt in Potosi

Potosi ist sowohl ein Departement (fast 800.000 Einwohner) als auch eine Stadt im Südwesten Boliviens. Diese Stadt ist weltbekannt für ihre Silbervorkommen, welche besonders den Spaniern zugutekamen: Man sagt, dass man mit all dem gewonnenen Silber aus dem «Teufelsberg» Cerro Rico eine Brücke bauen könnte, von Potosi bis Madrid !!

Leider stehen auf der anderen Seite der Medaille hunderttausende tote indigene Einwohner sowie tausende afrikanische Sklaven, welche in den Minen auf 5000 Meter ü/M ihr Leben ließen. In genau dieser Stadt hat Contexto mit Niños de la Tierra Ende 2015 ein neues Projekt begonnen, nach der oben beschriebenen Methodologie und Strategie.

Das Departement Potosi hat in Bolivien die höchste Armutsrate (66,7 %) und hier besteht auch die grösste Diskrepanz des IDH (Index der humanen Entwicklung), welcher sich auf den Zugang zur Gesundheitsversorgung, Erziehung und zu oekonomischen Möglichkeiten bezieht. Das Projekt befindet sich in Alto Potosi (auf fast 4800 Meter ü/M), wo etwa 450 Familien wohnen, mit durchschnittlich 3 bis 5 Kindern. Die meisten Leute sind zugewandert, aus den sehr armen Gegenden nördlich von Potosi. Nachdem Contexto ein Diagnóstico in dieser Zone gemacht hat, um das Projekt zu planen und die Situation zu analysieren, kam heraus, dass 87 % der Leute aus wirtschaftlichen Gründen zugewandert sind. Auf Arbeitssuche haben sie ihre ländlichen Basisgemeinden verlassen, wo sie hauptsächlich ärmliche Bauern waren, mit nicht genug Ertrag zum Eigenbedarf. In diesen ländlichen Gegenden sind die klimatischen Verhältnisse extrem, die Basisgesundheitsversorgung nicht vorhanden, die Schulen total vernachlässigt und die oekonomische Situation katastrophal. In der Vorstadt Alto Potosi sind diese Zuwanderer meist auf Gelegenheitsjobs angewiesen, sind Maurer, Kleinbauern oder im informellen Sektor tätig, wie auch die Frauen, welche oft die Hauptlast am Einkommen tragen. Auch arbeiten diese in anderen Haushalten, zu absoluten Hungerlöhnen. Die schlechte Ernährung der Kinder ist hier an der Tagesordnung. Im Departement Potosi sollen über 40.000 Kinder unter 5 Jahren unterernährt sein.

Aus diesen Gesichtspunkten heraus arbeitet Contexto jetzt in Alto Potosi, wo die integral-humanen Entwicklungsmöglichkeiten sehr gering sind, sowohl für die Frauen, Kinder und Jugendlichen. All diesen Menschen wird das Projekt eine grosse Hilfe sein durch eine integrale Entwicklung im edukativen, schulischen, gesundheitlichen und technischproduktiven Bereich. Nach der bei Contexto bewährten Methodologie werden die Kinder besser ernährt und besser schulisch begleitet, ihre Gesundheit überwacht. Die Frauen erlernen ihre Rechte, werden zu selbständigen Menschen erzogen, können ihre handwerklichen Fähigkeiten erlernen und ausbauen, Frauenorganisationen und Werkstätten gründen, die ganze Basisgemeinde mitreißen beim Einfordern (bei öffentlichen Stellen) verschiedener Grundrechte, gesellschaftspolitisch mitmischen im plurinationalen Staate Bolivien. Außerdem beinhaltet das Projekt eine kleine ökologische Komponente mit dem Anlegen von Gemüsebeeten und Treibhäusern im Stadtgebiet und dem Erlernen biologischdynamischer Techniken.

Contexto sieht also seine Arbeit, in einem globalen Kontext, auf vier Pfeilern ruhend : Gesundheit, Bildung, politischpastorale Ausbildung und Stärkung der Basisgemeinden. Für unsere Partner-NRO ist «die soziale Problematik immer eine multikausale Einheit».

Uebersetzung und Zusammenfassung durch Jean-Paul Hammerel

(nach einem Originaltext von Teresa Subieta Serrano, Contexto)
Fotos: CONTEXTO

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